Avec Daniel Giménez Cacho, Lola Dueñas, Juan Minujin
Nationalités argentin, brésilien, espagnol, dominicain, français, mexicain, portugais, néerlandais, suisse, américain, libanais
Argentine – 2018 – 1h54 – VOSTF
Drame, Historique
Synopsis :
Fin du XVIIIème siècle, dans une colonie d’Amérique latine, le juge don Diego de Zama espère une lettre du vice roi du Río de la Plata signifant sa mutation pour Buenos Aires. Souffrant de l’éloignement et du manque de reconnaissance, il perd patience et, pour se libérer de son attente, se lance à la poursuite d’un mystérieux bandit.
La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Une fresque enchanteresse sur les terres latino-américaines de la fin du XVIIIe. Un périple, une évasion, une hallucination.
Cahiers du Cinéma par Nicolas Azalbert
La dernière demie-heure, démente, atteint des sommets psychédéliques qui rappellent la fin d’Apocalypse Now, Dead Man ou Jauja. C’est dire où se situe aujourd’hui le cinéma de Lucrecia Martel.
Libération par Marcos Uzal
[…] l’aventure du récit se double aussi d’une aventure des sens, que la mise en scène magistrale et constamment surprenante de Lucrecia Martel parvient à faire éprouver au spectateur, de la première à la dernière minute du film.
Paris Match par Yannick Vely
La puissance du cinéma de Lucrecia Martel tient dans ce refus de donner au spectateur une interprétation facile, de son choix à contre-courant des modèles narratifs contemporains de laisser «naviguer» son récit entre différents états de compréhension.
Critikat.com par Corentin Lê
Les va-et-vient du « poisson » Zama méritaient bien quelques indices, aussi imposant soient-ils, au sein de cette déroutante mise en scène de l’émasculation coloniale.
Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Un destin fort, où se mêlent la quête existentielle et le défi de l’aventure, dans un film qui impose sa vision intrigante et la beauté formelle de sa réalisation.
Le Figaro par La Rédaction
D’après un roman d’Antonio Di Benedetto, la réalisatrice argentine signe un précis de décomposition où tous les repères de l’existence se perdent peu à peu, dans une mise en scène à l’étrangeté hypnotique.
Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
[…] aussi surprenant qu’exigeant, délibérément ralenti, semé d’images de toute beauté. On est bercé par cette mise en scène sensorielle et grinçante, comme contaminé par la torpeur coloniale dans laquelle Zama l’hébété s’enlise et s’engourdit.
Le Monde par Mathieu Macheret
Un grand film perturbé autour de la dépravation d’un fonctionnaire royal isolé en Amérique latine.
Le Nouvel Observateur par Xavier Leherpeur
Son évocation d’une colonisation vouée à disparaître, ultime rempart corrompu d’une puissance espagnole sur le déclin, est traversée, comme toujours chez la cinéaste, par une étrangeté mystique et un malaise poisseux qui soulignent la critique d’un pouvoir blanc exsangue.
Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Un fascinant voyage fantastique.
Les Inrockuptibles par Serge Kaganski
Autant dire que « Zama », ce n’est pas du ciné-roman, du ciné-message, du ciné réductible en quelques lignes de pitch mais du cinexpérience, cette chose de plus en plus rare que le cinéma ne fabrique hélas plus beaucoup.
Ouest France par Pierre Lunn
Rythme lent, images surréalistes, beau travail sur le son, Lucrecia Martel livre un petit précis de décomposition, un voyage anti-spectaculaire au coeur des ténèbres et du système colonial.
Positif par Yannick Lemarié
[…] Lucrecia Martel revient avec une adaptation du roman d’Antonio di Benedetto […]. S’appuyant sur une bande-son remarquable, elle y décrit notamment le quotidien de Diego de Zama, un obscur corregidor du roi d’Espagne (…).
Télérama par Samuel Douhaire
Le tempo lent jusqu’à l’engourdissement et, surtout, la bande-son aussi expressive que crispante ont de quoi rebuter. Mais dans la dernière demi-heure, Lucrecia Martel abandonne les intérieurs claustrophobiques pour conduire son héros dans une expédition dantesque à travers la jungle. Zama, dès lors, devient fascinant.
L’Humanité par Vincent Ostria
Une sorte de délire baroco-primitif dont on ne retient rien de très mémorable.
Première par Thomas Baurez
On a ici le prototype même du cinéma de Martel, et pourtant, nous voici avec une caricature qui se repait d’elle-même et n’a dès lors plus rien à offrir que des certitudes vaines.