Il y a 25 ans disparaissait Yitzhak Rabin…
— Par Valérie Guédot —
Yitzhak Rabin : chronique d’un assassinat tient les annales de ce jour – 4 novembre 1995 – où un jeune juif religieux d’extrême droite tua le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin.
Au centre, Amos Gitai fait entendre le témoignage, instant après instant, de sa veuve, Leah Rabin, une femme sans haine.
Autour d’elle, avec elle, une mosaïque d’images-documents, de langues, de musiques retissent ensemble la trame de cette journée fatale pour la paix en Israël et dans le monde. Dans ce grand théâtre d’ombres, si les morts ne se relèvent pas, les vivants le font pour eux.
C’est pourquoi Amos Gitai, cinéaste architecte de la mémoire, fait inlassablement renaître cette ample cantate inquiète qui interroge les faits – la montée mortifère des nationalismes – dont certains voudraient gommer la trace.
►►► Programme musical :
RAVEL Kaddish (Natalie/ Shani/ Choeur Accentus)
BRITTEN « War Requiem » Dies Irae and Lacrimosa (Natalie/ Shani/ Choeur Accentus and Accordeon)
MAHLER Der Abschied (1st piece) (Natalie/ Shani/ Accordéon)
MAHLER Der Abschied (« Ewig ») (Natalie/ Shani/ Choeur Accentus )
LIGETI Lux Aeterna (Choeur Accentus)
LIGETI Ejszada-Reggel – Night and Morning- (Choeur Accents)
Solos Piano Shani : BACH Prélude Do min BWV 847 et BACH/ SILOTI Prélude in Si min BWV855A with Natalie Vocalise to compose (BACH/ CORTOT Aria BWV 1056)
HINDEMITH Kammerkonzert n°1 op.24 (Violin/ Clarinette/ Piano and Accordéon)
GLASS Mad Rush (Violin/ Clarinette/ Piano and Accordéon)
►►► CONCEPTION, FILMS ET MISE EN SCÈNEAmos Gitai
TEXTE Amos Gitai & Marie-José Sanselme
ASSISTANTE À LA MIS EN SCÈNE Talia De Vries
LUMIÈRES Jean Kalman
LUMIÈRES Jean Kalman
PRODUCTION ET VIDÉO Laurent Truchot
►►► AVEC
Sarah Adler
Natalie Dessay
Irène Jacob
Rachel Khan
Guillaume de Chassy, PIANO
Shani Diluka, PIANO
Bruno Maurice, ACCORDÉON
Alexey Kochetkov, VIOLON
Louis Sclavis, CLARINETTES, SAXOPHONES
Chœur Accentus, DIRECTION RICHARD WILBERFORCE
►►► PRODUCTION THÉÂTRE DE LA VILLE – PARIS
Le Théâtre de la Ville a imaginé avec Amos Gitai une nouvelle version de cette création, empêchée en avril par la pandémie, pour la déplacer sur la scène du Châtelet dans le cadre de leur programmation hors les murs. Le spectacle s’inscrit dans une saison estivale lancée afin d’accompagner pleinement les artistes et d’accueillir au mieux tous les publics.
Thèmes associés
Théâtre du Châtelet du 28 juin au 1er juillet 2021