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Vous en avez peut être déjà entendu parler. Peut être même que vous avez déjà vu des films sous cette appellation. La Version Originale (ou VO pour les intimes), certains l’adorent, d’autres la détestent. Mais au juste…
…Qu’est ce que c’est la VO ?
Voir un film en version originale consiste à le regarder sans aucun doublage. C’est à dire dans la langue dans laquelle il a été tourné. Il s’agit d’une activité encore plutôt peu répandue dans notre pays mais en voie de démocratisation. Vous vous êtes en effet sûrement rendu compte que le marché du film en France est composé en grande partie de films étrangers (notamment américains). Pourtant, en allant les voir, vous vous êtes aussi aperçus que les personnages parlent tout au long du film notre langue. Vous devez alors vous en douter, les films étrangers sont doublés. C’est une généralité qui touche non seulement la France mais aussi l’Espagne, l’Allemagne ou encore l’Italie. Regarder un film doublé est pour nous devenu normal.
Mais il ne faut pas aller bien loin pour se rendre compte que cette pratique n’est pas aussi répandue chez nos voisins Européens. Prenons par exemple le Royaume-Uni, la Norvège ou la Suède : ces pays pratiquent le doublage uniquement lorsqu’il s’agit de films pour enfants. Le reste du temps, les films en langue étrangère sont sous-titrés. On parle alors de VOST : Version Originale Sous-Titrée. L’attribut “fr” qui peut parfois être présent à la fin veut simplement dire que le film est sous-titré en français.
Pourquoi regarder un film en VO ?
“Pourquoi s’embêter à regarder un film en VO alors qu’on peut tranquillement le regarder en français ?”
Il faut tout simplement savoir que pendant le tournage d’un film, les comédiens sont en relation directe avec le metteur en scène. Ce dernier est là pour les diriger, leur expliquer ce qu’il veut faire ressortir de par leur jeu. Ainsi sont travaillées les intonations, le débit de parole, les éventuels accents… Lors du doublage, le réalisateur n’est plus là. Certes, une fiche précisant aux doubleurs le jeu à adopter leur est transmise mais ils ne possédant pas forcément ni le potentiel de jeu, ni la voix du comédien d’origine. Le doublage peut vite s’avérer non conforme aux désirs du metteur en scène.
Et il faut aussi avouer qu’entendre un anglais ou un espagnol parler dans sa propre langue apporte un réel plus au film.
“Mais quand je regarde un film en VO, j’ai pas le temps de voir les images.”
C’est vrai et c’est logique. Lorsque le film est sous-titré (attention, VO ne veut pas forcément dire que le film est sous-titré) on passe forcément moins de temps à regarder l’image. D’un autre côté, plus vous regarderez de films en VO, plus vous serez habitués à lire vite les sous-titres et plus vous consacrerez de temps à l’image. Voir un film de cette manière a aussi une influence non négligeable sur l’apprentissage d’une langue, la plupart étant en anglais, c’est un atout à ne pas mettre de côté.
Florian Paume sur Retrouver le cinéma
De quelques bonnes manières au spectacle
Au cinéma, au théâtre, à la salle de concert ou à d’autres évènements culturels Il convient d’arriver à l’heure, afin
- – de ne pas rater le début,
- – de ne pas déranger les autres spectateurs déjà assis ainsi que par respect pour les artistes du spectacle.
Le téléphone mobile doit rester éteint et il convient de pas le consulter pendant la représentation.
Au cinéma on ne fait pas de bruit si l’on déballe et mange quelque chose pendant la séance.
On ne fait pas de commentaires pendant le spectacle, car cela dérange les autres spectateurs, voire les artistes en train de jouer sur scène.
Théâtre, concert, opéra
C’est à la fin d’un spectacle qu’on applaudit les artistes (jamais entre les symphonies musicales dans un concert).
Voici un point très délicat : la standing ovation. Autrefois, elle était extrêmement rare, ce qui faisait sa valeur. Aujourd’hui galvaudée par les publics d’émissions de télévision dressés à se lever sur commande dans une logique de spectacularisation, elle relève pour beaucoup d’un réflexe pavlovien. On vous regarde de travers si vous ne vous levez pas à la fin d’un spectacle, d’un concert ou d’un opéra pour applaudir. Cela devient n’importe quoi. Les artistes sont là pour faire leur travail, ils le font. Ok. Retenez qu’on n’applaudit pas une caissière dans un supermarché après un passage à sa caisse et que de même on ne ‘surinvestit » pas les applaudissements.
Tout ce qui est excessif est insignifiant.
de Charles Maurice, prince de Talleyrand-Périgord
& Jeudi 12 à 19h30 |
Visages Villages
De Synopsis : La presse en parle : La presse en parle : Bande à part par Isabelle Danel La Croix par Jean-Claude Raspiengeas La Voix du Nord par Philippe Lagouche Positif par Ariane Allard Cahiers du Cinéma par Nicholas Elliott Culturebox – France Télévisions par Jean-François Lixon Direct Matin par La Rédaction |
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Vendredi 13 à 19h30 |
Faute d’Amour (Prix du Jury Cannes 2017 ) Andreï Zviaguintsev-Russie- 2h09 De Andrey Zvyagintsev Avec Alexey Rozin, Maryana Spivak, Marina Vasilyeva Genre Drame Nationalités russe, français, belge, allemandSynopsis :Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser… Aucun des deux ne semble avoir d’intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans. Jusqu’à ce qu’il disparaisse.La presse en parle :20 Minutes par Caroline Vié Le film raconte comment un couple en plein divorce se voit contraint de refaire cause commune pour rechercher leur fils de 12 ans mystérieusement disparu. Et c’est bouleversant.Bande à part par Jo Fishley De la Russie poutinienne, le réalisateur d’Elena et du Léviathan n’aura jamais donné des nouvelles aussi sombres, aussi noires, de son anéantissement moral et de ses gouffres. Il remonte une monstruosité insupportable que chacun comprend et peut faire sienne. La critique complète est disponible sur le site Bande à partCulturopoing.com par Vincent Nicolet Certains films, certains récits vous touchent au plus profond de votre être à un point tel qu’à l’issue de la projection rien n’est plus tout à fait pareil, comme si vous en sortiez changé. Reparti du dernier festival de Cannes avec le prix du jury, Faute d’Amour fait partie de cette catégorie rare. La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com La Croix par Arnaud Schwartz La Voix du Nord par Philippe Lagouche Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
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Lundi 9 à 19h30 |
Le jour d’après Hong Sang-soo – Corée – 1h32Avec Kim Min-Hee, Hae-hyo Kwon, Kim Saeybuk Genre Drame Nationalité sud-coréenSynopsis : Areum s’apprête à vivre son premier jour de travail dans une petite maison d’édition. Bongwan, son patron, a eu une relation amoureuse avec la femme qu’Areum remplace. Leur liaison vient de se terminer. Ce jour-là, comme tous les jours, Bongwan quitte le domicile conjugal bien avant l’aube pour partir au travail. Il n’arrête pas de penser à la femme qui est partie. Ce même jour, la femme de Bongwan trouve une lettre d’amour. Elle arrive au bureau sans prévenir et prend Areum pour la femme qui est partie…La presse en parle :Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa À sa manière de muse et de compagne, l’arrivée de Kim Min-hee comme point d’ancrage moral dans le cinéma de Hong Sang-soo a redéfini (…) le rapport de Hong à ses personnages et sa manière de se livrer plus frontalement (sécheresse) et plus entièrement (plénitude).Critikat.com par Axel Scoffier Hong Sang-soo rejoue ici les infinies variations du motif de l’homme pris entre plusieurs femmes, des aléas de l’infidélité et de la lâcheté masculine, en y intégrant, par son travail du montage, une mise en doute du réel et l’organisation, au sein d’un même film, de récits alternatifs. La critique complète est disponible sur le site Critikat.comCulturopoing.com par Séverine Danflous Dans un Noir et blanc digne d’une estampe, le film capte une image du monde flottant, la peinture des émotions s’étale dans des plans fixes aux cadres immobiles qui resserrent des duos amoureux, conjugaux, de travail. La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com La Septième Obsession par Séverine Danflous Les Inrockuptibles par Théo Ribeton
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& Mercredi 11 à 19h30 |
Gabriel et la montagne (Grand Prix de la Semaine de la Critique Cannes 2017) De Fellipe Barbosa – Brésil – 2h11 Avec João Pedro Zappa, Caroline Abras, Leonard Siampala Genres Aventure, Drame Nationalités brésilien, français Avant d’intégrer une prestigieuse université américaine, Gabriel Buchmann décide de partir un an faire le tour du monde. Après dix mois de voyage et d’immersion au cœur de nombreux pays, son idéalisme en bandoulière, il rejoint le Kenya, bien décidé à découvrir le continent africain. Jusqu’à gravir le Mont Mulanje au Malawi, sa dernière destination. La presse en parle : Culturopoing.com par Laura Tuffery L’Humanité par Salomé Revault d’Allonnes La critique complète est disponible sur le site L’Humanité Libération par Marcos Uzal Ouest France par Christophe Narbonne Positif par Emmanuel Raspiengeas Studio Ciné Live par Thomas Baurez
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Ciné Classic | ||
Vendredi 6 à 19h30 |
L’été de Kikujiro De Takeshi Kitano – Japon – 2h – 1999 Avec Takeshi Kitano, Yusuke Sekiguchi, Rakkyo Ide Genre Comédie dramatique Nationalité japonaisSynopsis: Masao s’ennuie. Les vacances scolaires sont là. Ses amis sont partis. Il habite Tokyo avec sa grand-mère dont le travail occupe les journées. Grâce à une amie de la vieille femme, Masao rencontre Kikujiro, un yakusa vieillissant, qui décide de l’accompagner à la recherche de sa mère qu’il ne connait pas. C’est le début d’un été pas comme les autres pour Masao…La presse en parle :Première par Jean-Yves Katelan C’est simple, c’est beau, c’est gai, c’est mélodieux, c’est japonais : c’est l’intelligence faite film. La critique complète est disponible sur le site PremièreCahiers du Cinéma par Bernard Benoliel (…) toute la beauté de L’Eté de Kikujiro réside dans un principe général d’inversion, l’enfant est aussi une rétroprojection de l’homme, celui qu’il a été et dont il se souvient, un enfant rêvant de rencontrer un homme comme lui ! La critique complète est disponible sur le site Cahiers du CinémaChronic’art.com par Elysabeth François Malgré ses élans sentimentaux conventionnels, L’Eté de Kikujiro conserve finalement intact le talent humoristique du cinéaste. On s’en contentera pour cette fois. La critique complète est disponible sur le site Chronic’art.comLe Figaroscope par Emmanuèle Frois Takeshi Kitano, en revenant vers son enfance, offre un beau et émouvant moment de cinéma. La critique complète est disponible sur le site Le Figaroscope Le Monde par Samuel Blumenfeld
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Séance Spécial Octobre Rose – En collaboration avec le Projet Amazones |
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Mardi 10 octobre à 19h30 |
De plus belle De Anne-Gaëlle Daval – France – 1h38 – 2017 Avec Florence Foresti, Mathieu Kassovitz, Nicole Garcia Genre Comédie dramatique Nationalité françaisSynopsis: Lucie est guérie, sa maladie est presque un lointain souvenir. Sa famille la pousse à aller de l’avant, vivre, voir du monde… C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Clovis, charmant… charmeur… et terriblement arrogant. Intrigué par sa franchise et sa répartie, Clovis va tout faire pour séduire Lucie, qui n’a pourtant aucune envie de se laisser faire. Au contact de Dalila, prof de danse haute en couleur, Lucie va réapprendre à aimer, à s’aimer, pour devenir enfin la femme qu’elle n’a jamais su être. Pour sa mère, pour sa fille, pour Clovis…La presse en parle : Elle par Adèle Bréau Femme Actuelle par La Rédaction Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy Le Parisien par Pierre Vavasseur Ouest France par Gilles Kerdreux Télé 2 semaines par La Rédaction
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