« Vivre et Chanter », un film de Johnny Ma

Avec Zhao Xiaoli, Gan Guidan, Liu Min
Titre original Huo zhe chang zhe
20 novembre 2019 / 1h 45min / Drame

Synopsis :
Zhao Li dirige une troupe d’opéra traditionnel Sichuan qui vit et joue ensemble dans la banlieue de Chengdu. Quand elle reçoit un avis de démolition pour son théâtre, Zhao Li le cache aux autres membres de la compagnie et décide de se battre pour trouver un nouveau lieu, où ils pourront tous continuer de vivre et chanter. S’engage alors une lutte pour la survie de leur art.

La presse en parle :

Ecran Large par Christophe Foltzer
Malgré quelques longueurs, « Vivre et Chanter » est un très bon film, envoûtant, touchant et beau, tout simplement. Mélancolique, humain et beaucoup plus profond qu’il n’y parait, il constitue autant une mise en garde qu’une recherche d’un temps déjà perdu. Fort.

L’Humanité par Vincent Ostria
Entre menaces de destruction (de la salle de spectacle), demandes de subvention non accordées et bisbilles entre les uns et les autres, ce film plein de vie et de paradoxes a le charme indicible du vieux théâtre et des vieilles intrigues de saltimbanques.

Le Figaro par La Rédaction
Ce beau mélodrame, vif et émouvant, conte la fin d’une troupe spécialisée dans l’opéra chinois traditionnel. Le réalisateur sait mêler le sentiment du déclin et l’obstination à vivre.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
En prenant le point de vue de Zhao Li, la directrice sévère mais juste d’une compagnie joyeusement dissipée, Johnny Ma installe un climat captivant où le drame n’interdit pas la malice.

Les Inrockuptibles par Bruno Deruisseau
La structure du film repose sur une efficace alternance entre les parties d’un drame social sobre et des séquences plus oniriques et spectaculaires, s’appuyant sur le savoir-faire des comédiens d’opéras.(…) La manière dont le cinéma du réalisateur sino-canadien se place à hauteur des préoccupations réelles de ses acteurs est bouleversante.

Cahiers du Cinéma par Joachim Lepastier
Vivre et chanter apparaît comme un charmant anachronisme. (…) L’abattage de son interprète principale, Zhao Xiaoli transcende le ronron de la chronique.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
Le sujet – jadis magnifiquement traité par Fellini et par Bergman – est sympathique, et ces acteurs au bout du rouleau qu’on voit sur l’écran jouent, pour la plupart, leurs propres rôles. D’où une certaine vérité, soulignée par de très belles images. Défaut : les scènes se répètent, la dramaturgie s’étiole.

Les Fiches du Cinéma par Michel Berjon
En Chine, la salle d’un petit opéra traditionnel va être détruite. La patronne se démène comme elle peut pour sauver sa troupe. Une fable universelle, mélancolique et poétique, sur la destruction des vieux quartiers et de la culture qu’ils font vivre.

Paris Match par Yannick Vely
[…] au fur et mesure du récit, on en apprécie davantage les nuances, à saisir les émotions derrière les masques jusqu’à une très belle scène fantasmée par l’héroïne, où elle passe enfin de l’autre côté du miroir et fait le deuil de sa vie artistique.

Positif par Pierre Eisenreich
Cette oraison funèbre est des plus touchantes mais n’est pas suffisamment portée par une réalisation qui dilue trop les enjeux mélodramatiques.

Première par Thomas Baurez
Le film dégage une belle vitalité et brouille avec intelligence les frontières entre le monde du spectacle et la vraie vie. Témoin, cette séquence ahurissante de combat entre deux protagonistes sur une scène d’opéra. Une excellente surprise !

Télérama par Marie Sauvion
Présenté à la Quinzaine des réalisateurs en mai dernier, le deuxième long métrage de ce cinéaste sino-canadien séduit par son esthétique (…) Dom­mage que le scénario archi documentaire — les acteurs rejouent un peu de leur histoire — pèche par son manque d’épaisseur et ses digressions fantasmatiques maladroites.

aVoir-aLire.com par Tristan Isaac
Fable élégiaque sur les irréversibles mutations de la société chinoise, Vivre et chanter parvient, par sa sincérité et ses séquences oniriques, à faire survivre, l’espace de quelques bobines, la magie de l’opéra traditionnel du Sichuan.

Libération par Elisabeth Franck-Dumas
Johnny Ma se borne à peaufiner ses cadrages et jongler avec les artifices du cinéma de genre pour narrer le combat d’une femme qui veut sauver de la destruction son théâtre de quartier.

 

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