L’élection présidentielle vénézuélienne se déroule ce dimanche 20 mai, où le président sortant, Nicolas Maduro, est le grand favori. Sans opposant, il devrait l’emporter facilement.
L’élection semble jouée d’avance au Venezuela. Nicolas Maduro est candidat à sa propre succession ce dimanche 20 mai, dans un scrutin où tous ses opposants ont été mis de côté. Surtout, le pays est rongé par l’inflation et est au bord de la faillite. Mais dans les rues de Caracas, à quelques heures du scrutin, on danse et on chante à la gloire du président. La police politique de Maduro est prête à intervenir : pas question que les images d’opposants ne viennent saboter la campagne.
Quatre millions de Vénézuéliens ont déjà fui
Une liesse peu en rapport avec le quotidien des Vénézuéliens. Depuis cinq ans que Nicolas Maduro est à la tête du pays, les habitants manquent de tout. Quatre millions d’entre eux ont déjà quitté le pays, comme cette journaliste installée aujourd’hui à Paris. « Les gens de l’opposition sont découragés, ils n’ont pas envie de voter. Parce que les candidats les plus forts sont interdits de se présenter, et le Conseil national électoral est accusé de fraude ». Nicolas Maduro s’appuie aussi sur les pauvres en leur distribuant de la nourriture. Un scrutin sans surprises donc, dans un pays au bord de la rupture.
Source : franceinfo