—Texte collectif —
Notre établissement a accordé sa confiance et son soutien à Madame la présidente Corinne Mencé-Caster depuis le 25 janvier 2013, en l’élisant démocratiquement et réglementairement à la présidence. Elle dispose d’une expérience professionnelle solide et d’une vision claire, construite et réaliste pour l’Université des Antilles.
A ses côtés, nous, universitaires, conformément à notre mission de service public, nous oeuvrons au quotidien pour la promotion d’un établissement moderne et attractif, délivrant des formations de qualité et dont la recherche innovante contribue au savoir universel.
Aussi, enseignants-chercheurs, personnels administratifs et techniques et usagers de l’université, nous nous sentons particulièrement avilis par la campagne de dénigrement sévère qui met régulièrement en cause la présidente de notre institution et son équipe et, à travers eux, non seulement toute la communauté universitaire mais aussi la population, dont nous recevons régulièrement les témoignages de soutien.
Comme la présidente et son équipe, et à leurs côtés, nous défendons avec force :
– le fonctionnement collégial de notre établissement, car nous considérons que les problèmes évoqués récemment ont uniquement vocation à être réglés par un dialogue interne, avec les mécanismes institutionnels prévus à cet effet ; nous redisons que le dialogue n’est en rien rompu dans notre établissement,
– l’autonomie de notre université, car nous rappelons que si celle-ci a vocation à recevoir le soutien financier d’un certain nombre de partenaires, publics ou privés, elle reste une entité indépendante et ne saurait faire l’objet d’ingérences et de tentatives de soumission d’aucun ordre, comme cela est malheureusement trop souvent le cas ces derniers mois ; nous sommes attachés à ce principe,
– la survie de notre institution, car nous avons besoin, après ces longs mois d’incertitude liés à la perte de son « G » , que cesse enfin la gestion de l’urgence et du provisoire imposée depuis trop longtemps par une évolution institutionnelle totalement improvisée au niveau gouvernemental, et que se dessinent des structures fonctionnelles et stables ; nous avons besoin de lisibilité et de sérénité pour pouvoir enfin travailler à la hauteur de nos ambitions,
– le respect de notre enseignement, car une équipe compétente et dévouée travaille constamment, avec sérieux, malgré les difficultés actuelles, pour délivrer aux jeunes qui nous sont confiés des diplômes solides, gages de compétence, d’intégration et porteurs d’avenir ; nous travaillons pour la jeunesse de nos pays.
Nous souhaitons donc que la gouvernance de notre université puisse enfin travailler dans la sérénité et le respect de ses attributions afin d’avoir tous les moyens de mettre en oeuvre une politique ambitieuse, au bénéfice de la communauté universitaire et de l’ensemble de la population. Et nous demandons instamment à tous les acteurs qui peuvent y contribuer d’opérer dans le respect absolu de cette revendication ferme et élémentaire.
Pour les signataires Aurélie Roger
– Cette tribune a déjà été signée par 75 membres de la communauté universitaire, élus étudiants, agents administratifs et techniques et enseignants, du pôle Martinique mais aussi du pôle Guadeloupe.