Le Biguine Jazz Festival
Il se déroulera du 15 au 25 août 2020. C’est un festival qui « se positionne clairement comme le festival de référence du Jazz Afro-Caribéen, en terme de révélations et de découvertes. Pour ce faire, il exploite le vivier inépuisable des jeunes artistes émergents qui seront les têtes d’affiche de demain. » (Publication du Festival 2019)
Malgré les contraintes imposées par le coronavirus, les organisateurs proposent cette année un programme riche, avec des artistes en résidence pendant huit jours, un film pour garder la trace de ces moments inoubliables, et un concert final de restitution.
Du 17 au 24 août, la villa Chanteclerc à Fort-de-France, accueillant une résidence d’artistes, se transformera donc en studio artistique. Les invités de « Biguine Jazz » vont travailler ensemble, arranger les standards de la musique antillaise et du jazz caribéen… À l’issue de cette résidence, le « Big In Jazz Collective » doit proposer un répertoire de huit œuvres, sept titres arrangés plus une composition, le mardi 25 août 2020 à 20h00, dans les Jardins de l’Appaloosa, au François.
L’idée de lancer une vitrine promotionnelle de la musique passe par la création d’un ensemble de musiciens de la Caraïbe (Martinique / Guadeloupe / Haïti). Huit musiciens-créateurs composent ce « Big’In Jazz Collective » ; leur mission est d’assurer le rayonnement, la valorisation et la transmission du répertoire caribéen, incarné par plusieurs grands noms : Léona Gabriel, Alexandre Stellio, Eugène Mona, Kali, Marius Cultier, Solon Goncalves, Malavoi.
Les huit créateurs en résidence sont des auteurs compositeurs et instrumentistes chevronnés
(D’après les présentations de Daniel Betis)
Maher Beauroy (Martinique)
Jeune pianiste qui s’est exercé à l’Académie de Musique de Martinique puis au SERMAC de Fort-de-France, où il a découvert le jazz. Sa technicité et sa liberté d’improvisation se sont développées au contact d’autres artistes de la scène internationale (…) Son premier album, « Washa », en 2019, est une consécration qui laisse transpirer quelques réminiscences classiques et sa reconnaissance pour « ses maîtres », Mario Canonge, Alain Jean-Marie et Marius Cultier.
Sonny Troupé (Guadeloupe)
Ce Guadeloupéen a grandi dans l’antre de la musique, influencé par son père, le saxophoniste Georges Troupé (…) En 1996, il étudie la musique et la psychologie à Toulouse, intègre l’Université du Mirail, le Conservatoire National, et l’École de batterie Agostini où il obtient le Prix supérieur avec option « Harmonie jazz » au piano. Sa solide expérience, son côté éclectique font de lui un artiste très sollicité.
Tilo Bertholo (Martinique)
Il commence à trois ans la batterie avec Romain Pallud (Malavoi Perfecta) (…) En 2009 il poursuit ses études à Toulouse et décroche en 2012, à l’Université du Mirail, sa licence en Musicologie, et son DEM Jazz au Conservatoire de Toulouse. 1er prix de l’École Dante Agostini, en 2013, il poursuit sa carrière de batteur en collaborant avec de grosses pointures.
Le guitariste Yann Négrit (Guadeloupe)
Dès sa prime enfance, il est influencé par son père bassiste. Inscrit au conservatoire, Yann commence l’apprentissage de l’harmonie classique et de l’orgue à l’église. C’est en cachette, qu’il travaille la guitare électrique et joue avec divers groupes de rock (…). Il accompagne les artistes internationaux et assure pleinement son métier de directeur musical.
Ludovic Louis
D’origine martiniquaise, il est né au Havre dans une famille passionnée de musique (…) Il décroche en 2000 son diplôme de trompette classique, s’installe à Paris et travaille avec des artistes de renom (…) Sa rencontre avec Lenny Kravitz lui apporte beaucoup. La star du rock met en lumière, pendant dix ans, le talent et les performances de Ludovic dans les festivals, les stades ou les lieux mythiques.
Ralph Lavital
Guadeloupéen, il a grandi à Paris dans un cocon de musical traditionnel (…) À partir de 2010, il côtoie des figures caribéennes incontournables : Tanya Saint-Val, Jocelyne Béroard, Jean-Claude Naimro, Michel Alibo, Jacob Desvarieux, Tony Chasseur, Thierry Vaton. Plus qu’un déclic, cette passion le conduit à réaliser plusieurs expériences, faisant de lui un directeur musical inventif et un des musiciens les plus doués de sa génération.il
Jowee Omicil (Haïti)
Multi-instrumentiste, il connaît la Martinique pour y être venu. Né à Montréal et basé à Paris, c’est un alchimiste qui mélange ses racines, ses influences au gospel, à la soul, avec comme credo « redonner au jazz sa dimension populaire » (…) Ce fils de pasteur a eu la chance de rencontrer le maître Ornette Coleman, qui lui a insufflé l’esprit jazz.
Stéphane Castry (Guadeloupe)
Compositeur, arrangeur, directeur musical, bassiste, il a commencé dans la cellule familiale à Basse-Terre (…) Il a bâti son expérience sur de nombreuses collaborations avec Chris Combette, Beethova Obas, Jacques Schwartz-Bart, Tony Chasseur, Victor O, Angélique Kidjo. Artiste reconnu, il demeure une valeur sûre pour la transmission.
Publication du 14 août sur Facebook du Biguine Jazz Festival
Le « Big In Jazz In The Cloud » est fier de vous présenter le « Biguine Jazz Collective »
Le BJC est un collectif de musiciens créateurs composé de : @maherbeauroy @tilo_bertholo @ludolouismusic @ralphlavital @yannnegritguitar @stephanecastryofficiel @sonnytroupeofficiel @joweeo
Ces huit artistes ont une seule mission : créer comme ils savent si bien le faire des pièces musicales uniques !
Nous n’en dirons pas plus mais restez connectés… les prochains jours vont être chargés …