D’après l’UFC-Que Choisir, de nombreux additifs alimentaires autorisés sont dangereux pour la santé et massivement utilisés dans les produits industriels, «y compris dans les produits de grandes marques».
Un quart des additifs alimentaires autorisés dans les produits alimentaires en Europe sont à bannir, compte tenu des «risques» qu’ils présentent pour la santé, selon une compilation de résultats d’études publiée mardi par l’organisme de défense des consommateurs UFC-Que Choisir. L’association, qui estime que l’évaluation officielle des additifs au niveau européen «s’enlise faute de moyens humains, financiers et analytiques», a décidé de passer en revue des études publiées par l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), définissant une grille d’appréciation des additifs alimentaires autorisés, des plus acceptables à ceux qu’il faudrait éviter.
Nitrates et nitrites présents dans le jambon (E249, E250, E251, E252) présentant un risque accru de cancer du côlon, caramels au sulfite d’ammonium (E150c, E150d) suspectés d’être cancérigènes, ou encore colorants azoïques présents dans les confiseries (E102, E104, E110, E122, E124, E129) risquant de rendre les enfants hyperactifs, sont ainsi pointés du doigt. «Sur les plus de 300 additifs autorisés, nos travaux montrent que 87 d’entre eux sont à éviter ou peu recommandables, soit plus du quart», indique l’association. «L’exposition quotidienne pendant des années à ces molécules accroît encore les risques. Or ils sont massivement utilisés dans les produits alimentaires industriels, y compris ceux de grandes marques», souligne l’UFC, citant notamment les bonbons Jelly Belly, les nouilles Yum-Yum saveur poulet grillé, ou encore les chewing-gum «Airwaves menthol extrême sans sucre».
«Laxisme» des autorités européennes
L’organisme, qui met à disposition des consommateurs une base de données classant de 1 (Acceptable) à 4 (à éviter) l’ensemble de ces additifs, estime que les instances communautaires font preuve de «laxisme» dans leur évaluation de ces différentes substances…
Lire la Suite et Plus=> Lefigaro.fr