À Madiana le 11 novembre 2016 à 14h 15 !!(?)
— Par Stéphanie Belpêche —
Céline Sciamma, la réalisatrice de Naissance des pieuvres et Bande de filles, scénarise la belle aventure d’une bande d’enfants maltraités qui retrouvent goût au bonheur dans Ma vie de courgette.
Le cinéma d’animation français compte un chef-d’œuvre de plus dans ses rangs. Remarqué à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, récompensé aux festivals d’Annecy et d’Angoulême, un long métrage en stop motion poursuit aujourd’hui son fabuleux destin en salles : Ma vie de Courgette. Il ne dure qu’une heure et six minutes, mais l’histoire qu’il raconte à l’aide de petites marionnettes a déjà fait chavirer plus d’un coeur.
Maltraitance et innocence brisée
Icare a 9 ans. Le petit garçon, surnommé Courgette, est inconsolable depuis le départ de son père. Il devient brusquement orphelin le jour où sa mère alcoolique tombe d’une échelle. Il est placé par la police et les services sociaux dans un foyer qui va assurer son éducation. Là, il rencontre d’autres enfants qui « n’ont plus personne pour les aimer » et partagent la même solitude. Courgette se rend compte que chacun a un passé difficile. Il s’adapte tant bien que mal à son nouvel environnement. Jusqu’au jour où il tombe raide amoureux de Camille, nouvelle venue dans l’établissement…
«Je voulais prendre au sérieux les enfants en tant que spectateurs et interlocuteurs»
Il s’agit du premier film franco-suisse en stop motion, l’animation artisanale image par image de figurines dans des décors fabriqués à leur échelle. Le résultat est une pure merveille. Au scénario, Céline Sciamma (Naissance des pieuvres et Bande de filles) adapte le livre de Gilles Paris et signe une chronique d’une grande délicatesse, très pertinente et poignante. Impossible de ne pas éprouver d’empathie pour l’ensemble de ces personnages en souffrance, solidaires malgré leurs traumatismes et leurs différences pour tenter de s’en sortir. Cette pépite débordante de tendresse et de mélancolie trouve le courage d’aborder la question de la maltraitance, de l’innocence brisée trop tôt par un monde extérieur impitoyable en faisant du foyer « le lieu de l’apaisement et de la réparation » selon le réalisateur Claude Barras. Sans jamais se départir d’un optimisme farouche…
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Ma vie de Courgette
Date de sortie 19 octobre 2016 (1h 06min)
De Claude Barras
Avec Gaspard Schlatter, Sixtine Murat, Paulin Jaccou…
Genres Animation, Drame
Nationalités Suisse, Français
La presse en parle :
Le Point par Victoria Gairin
Le résultat est bluffant de réalisme et de poésie. Claude Barras n’aurait pu rêver meilleur comédien que ce petit bonhomme aux cheveux bleus et à la bouille bien ronde. Sacrée Courgette.
Femme Actuelle par Valérie Beck
Véritable pépite, ce film tendre et bouleversant nous amène doucement, comme son petit bonhomme de 10 ans, à regarder la vie avec bonheur grâce à la solidarité et à l’amour.
LCI par Marilyne Letertre
Cette adaptation en stop motion du roman de Gilles Paris est un chef d’œuvre de poésie, d’humour et d’intelligence.
Les Fiches du Cinéma par Ghislaine Tabareau
Ce film intelligent, réaliste et positif, conte la renaissance d’un enfant après une tragédie familiale. Une leçon de résilience qui s’appuie sur la force de l’amitié, de l’amour et de la bienveillance : remarquable à tout point de vue !
Sud Ouest par Sophie Avon
On a rarement vu pour tout dire, un trait aussi délicat bien que sommaire porter à ce degré d’émotion le pouvoir de l’amitié et la bienveillance d’un adulte.
20 Minutes par Caroline Vié
Le merveilleux « Ma vie de Courgette » de Claude Barras bouscule les idées préconçues sur ce sujet en se révélant une ode à la joie de vivre (…).
Bande à part par Jo Fishley
Courgette est un bonheur.
L’Humanité par Dominique Widemann
Le merveilleux au sortir du marathon où se sont embarqués quelque cent cinquante artisans, c’est qu’il se voit et ne se voit pas. La qualité saute aux yeux. Le labeur disparaît sous l’intelligence visuelle et sensible. La mise en scène est tout entière au service de son propos.
Le Figaro par Etienne Sorin
Il n’y a pas des milliers de péripéties. Juste quelques jolies séquences, comme la classe de neige ou la fête foraine. Le réalisateur suisse Claude Barras s’intéresse avant tout à ses personnages et à les rendre attachants. Il filme le monde à hauteur d’enfants, sans mièvrerie.
Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpêche
Le cinéma d’animation français compte un chef-d’œuvre de plus dans ses rangs.
Voici par La rédaction
Ce petit bijou de délicatesse traite de sujets graves et douloureux avec tendresse et humour, sans pathos. Bouleversant.
Ouest France par Gilles Kerdreux
Une petite merveille.
Le Parisien par Renaud Baronian
Réalisé en « stop motion » avec des marionnettes, le film, à partir d’un sujet pas facile, se révèle capable de faire rire, pleurer et soulever l’enthousiasme de tous, adultes comme enfants. Une merveille pleine d’humanité.
L’Express par Christophe Carrière
Une perle du cinéma d’animation.
Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy
Des petites marionnettes aux yeux ronds ; des décors qui semblent dessinés par des enfants ; l’évocation de la dureté de la vie sans surcharge misérabiliste ; la tendresse, la pudeur et le rêve : une réussite !
Télérama par Guillemette Odicino
Entre la poésie intimiste d’un Tim Burton et la force sociale d’un Ken Loach en herbe, Claude Barras pétrit le malheur pour lui donner la forme, éclatante et joyeuse, de l’espoir. Et c’est bouleversant, à n’importe quel âge.
La Croix par Stéphane Dreyfus
Animée avec des figurines aux yeux grands comme leur chagrin, cette histoire d’amitié, lumineuse et drôle, raconte avec une sensibilité rare comment des gamins abîmés par la vie s’inventent une nouvelle famille dans leur foyer d’accueil.
Transfuge par Frédéric Mercier
Curieux mélange qui permet au film de ne jamais tomber dans le strict merveilleux ou le quotidien morne et d’épouser le regard triste et émerveillé de son petit personnage.
Libération par Guillaume Tion
Tout ce qui pourrait être convenu ou raté est embelli. L’existence n’est pas belle mais elle n’est pas forcément sombre, nous explique Courgette, le matricide.
Studio Ciné Live par Véronique Trouillet
Cette pépite de soixante-dix minutes mérite de rencontrer le plus large des publics.
aVoir-aLire.com par Alexandre Jourdain
Pour son premier long métrage, Claude Barras filme le sentiment de l’enfance, indomptable jusque dans l’ombre. Une ligne claire à la fantaisie douce-amère, teintée de génie façon Selick.
Paris Match par Yannick Vely
(…) la magie opère peu à peu et quand le tour se termine, on a le cœur qui vacille.
Première par Christophe Narbonne
Nul doute que vous éprouverez pour les enfants du film, aussi abstraits qu’incarnés, toute la tendresse du monde.
Les Inrockuptibles par Serge Kaganski
« Ma vie de Courgette » est un film ultra-stylisé mais profondément incarné. C’est aussi une oeuvre d’une certaine modestie (..) qui fait passer énormément de choses sur l’enfance, la différence, la construction de soi, l’altérité, avec une concision, une finesse et une précision impeccables.
La Voix du Nord par Philippe Lagouche
Le deuil, l’abandon, la misère sociale, mais aussi et surtout la lutte pour le bonheur, incarnés par de bouleversantes marionnettes en silicone et mousse de latex.
Elle par Emilie Rivenq
Les traits si expressifs des enfants et le charme qui se dégage de cette petite perle d’animation valent plus qu’un coup d’oeil de la part des grands, qui ne manqueront pas d’avoir, rieuse et complice, la larme à l’oeil !
Cahiers du Cinéma par Joachim Lepastier
On était en droit d’attendre que cette mignonne maison de poupée soit secouée par un souffle d’émotion plus puissant.
Culturebox – France Télévisions par Jean-François Lixon
« Ma vie de Courgette » est un vrai petit bijou sur l’enfance, l’abandon, l’amitié et l’amour. Délicat et émouvant.
Le Monde par Jacques Mandelbaum
Ce film humaniste, drôle et grave à la fois, évoque des choses tragiques avec la politesse de la légèreté.
Critikat.com par Josué Morel
De la mécanique à l’humain, de la morbidité à la vitalité, voilà les allers-retours qu’ambitionnent de multiplier le film, mais d’une façon si schématique et justement robotique (un pôle A en alternance avec un pôle B) qu’il ne peut qu’échouer dans sa tâche.