Grand prix du Festival de Cannes 2021 : sur Arte mercredi 7 août à 20H 55★★★★
Avec Mohsen Tanabandeh, Amir Jadidi, Fereshteh Sadre Orafaee
Titre original Ghahreman 15 décembre 2021 en salle | 2h 08min | Drame, Thriller
Synopsis : Rahim, calligraphe et peintre divorcé, est emprisonné pour dettes envers son créancier et ex-beau-frère, Bahram. Rahim a un fils, Siavash, et une relation avec son orthophoniste, Farkhondeh, qui découvre un sac d’or et propose de l’utiliser pour payer les dettes de Rahim. La somme étant insuffisante, Rahim décide de rendre le sac à sa propriétaire, attirant ainsi l’attention des médias et des réseaux sociaux, et devenant un héros.
Une collecte est organisée mais ne couvre pas entièrement sa dette. Bahram accepte néanmoins la libération de Rahim, doutant de son héroïsme. Rahim, lors d’un entretien d’embauche, est confronté à des rumeurs et doit prouver la véracité de son histoire. Il demande à Farkondeh de se faire passer pour la propriétaire du sac, mais est discrédité par un message antérieur compromettant. Rahim affronte Bahram, une dispute éclate, et Rahim est filmé en train de l’attaquer.
Nazanin, la fille de Bahram, menace de rendre la vidéo publique, ce qui pousse l’association caritative à rediriger les fonds récoltés. La vidéo est publiée, et Farkondeh est contrainte de rompre avec Rahim. Finalement, Rahim retourne en prison pour finir sa peine, accompagné de Farkondeh et de Siavash.
La presse en parle :
Bande à part par Olivier Bombarda
Passionnant et haletant de bout en bout, Un héros d’Asghar Farhadi, qui retrace la trajectoire d’un homme simple pris dans un engrenage infernal, confirme le style personnel d’un des cinéastes contemporains les plus importants.
La Croix par Céline Rouden
À travers l’ascension et la chute de Rahim, héros devenu paria, le cinéaste déroule une mécanique magistrale et atteint la puissance formelle et narrative d’Une séparation.
La Voix du Nord par Christophe Caron
L’Iranien Asghar Farhadi plonge une fois encore un individu dans une mécanique sociétale aussi kafkaïenne que destructrice. Du grand art.
Les Échos par Olivier De Bruyn
Le cinéaste d’« Une séparation » signe une fiction passionnante sur un Iranien pris au piège de ses mensonges et manipulations. Ce film captivant s’impose comme l’une des réussites majeures de l’année 2021.
Marianne par Olivier De Bruyn
Cette fiction confirme le talent d’un réalisateur qui observe les réalités de son pays avec un regard subtil et ambigu.
Ouest France par Gilles Kerdreux
Que ce soit dans les scènes intimes en famille ou dans l’espace public, Asghar Farhadi semble tout maîtriser, bien aidé par ses comédiens (…).
Positif par Frédéric Mercier
Avec Un héros, Asghar Farhadi revient dans son pays pour nous ofrir son œuvre peut-être la plus forte depuis l’immense succès international d’Une séparation (2011).
Transfuge par Frédéric Mercier
« Un héros », son dernier film, admirable de rigueur et d’intelligence, captivant comme un Sidney Lumet des grands jours, est bâti de la sorte, à vous donner le tournis, à vous faire douter de vous-même.
Voici par Daniel Blois
Captivant et d’une grande justesse émotionnelle.
20 Minutes par Caroline Vié
La réflexion d’Asghar Farhadi se teinte d’une misanthropie glaçante dans la façon dont chacune et chacun arrange ses affaires pour se tirer d’embarras.