/ 1h 32min / Drame
Par Manuel Schapira, Manuel Schapira
Avec Gilles-Alane Ngalamou Hippocrate, Céline Sallette, Dali Benssalah
Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Mayotte, territoire oublié de la République. À la mort de sa mère, le jeune Moïse rejoint un bidonville peuplé de mineurs entièrement livrés à eux-mêmes. Il y fait la rencontre de Bruce, chef de clan tyrannique et imprévisible. Sur cette île en train de s’embraser, le destin de Moïse bascule.
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La presse en parle :
Le Parisien par La Rédaction
Le film, fin et délicat, ne juge pas, il montre la réalité. Crue et implacable.
Les Fiches du Cinéma par Isabelle Boudet
À travers le destin du bien nommé Moïse, le film plonge dans la vie d’une certaine jeunesse de Mayotte, entre drogue et pauvreté. Jouant des contrastes lors de scènes nocturnes intenses, l’auteur dévoile l’envers du paradis. Quand luxuriance rime avec violence.
CinemaTeaser par Rose Piccini
Tropique de la violence a l’immense mérite d’être la première production française tournée à Mayotte-même, de montrer la richesse culturelle et esthétique de l’île et de poser, un peu malgré lui, le problème de l’uniformité des représentations dans la production hexagonale.
Télérama par Marie Sauvion
Reste la forme, hélas démonstrative et maladroite, d’où émergent malgré tout un personnage, Bruce, et son interprète, Fazal Bacar-Moilim, terrifiant et pathétique en ado criminel.
L’Obs par Sophie Grassin
Malgré sa visée politique et des scènes marquantes, ce thriller se laisse dévorer par ses faiblesses : trop peu d’introspection et de densité.
La Croix par Corinne Renou-Nativel
Manuel Schapira adapte le roman de Nathacha Appanah sans parvenir comme elle à restituer l’île de Mayotte dans sa complexité.
Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Fort de son approche documentaire (ses jeunes acteurs sont issus des bidonvilles de Mayotte), mais sans grande ambition formelle, comme empêché par son sujet, ce premier film français ne parvient pas à se hisser à la hauteur des modèles du genre, type La cité de Dieu.
Le Monde par Jacques Mandelbaum
Ce premier long métrage, non exempt d’un certaine candeur dans la conduite du récit, ne rend pas justice à la formidable énergie positive qui se dégage de ce territoire.
Première par Thierry Chèze
L’écriture des personnages, trop réduits à des archétypes, manque de profondeur, et il manque surtout à réalisation un souffle façon La Cité de Dieu qui apporte au film une plus- value par rapport au roman.
Le Figaro par A.H.
Ce roman qui décrit la violence d’une jeunesse délaissée sur l’île de Mayotte est retranscrit sans finesse, par un réalisateur qui a découvert ce département français lors du tournage. Ce manque de connaissance du terrain se fait sentir.