— Communiqué de la CGTM —
La justice, celle au service des riches, des patrons (békés, afro descendants, indiens, etc.), et des élus complices, s’est exécutée : Petitot restera en prison en dépit des efforts de ses trois avocats et de la mobilisation populaire.
Il y a quinze ans, la justice n’avait pas poursuivi les békés, notamment de Meillac, en dépit de la provocation le 6 mars 2009 pour amener Mancini, le préfet de l’époque, à faire intervenir les forces de répression. En 2009, la mobilisation était beaucoup plus forte. La grève générale avait gagné les salariés des grandes surfaces. Toutes les grandes enseignes étaient fermées.
C’est cette situation qui avait contraint leurs propriétaires et leurs représentants à s’assoir pour négocier sur les revendications des travailleurs.Aujourd’hui, une telle situation n’existe pas ! Après 6 mois de mobilisation contre la vie chère, les patrons des grandes surfaces n’ont rien lâché sur la baisse des prix. Ils continuent de faire la sourde oreille face aux revendications salariales tout en encaissant le maximum de profits durant la période des fêtes. De plus ils sont confortés par une justice répressive envers Petitot et ses camara des du RPPRAC, initiateurs du mouvement social contre la vie chère depuis le 1er juillet 2024.
TROP C’EST TROP ! Nous pouvons organiser la riposte, nous faire entendre et respecter !
En les frappant au porte-monnaie, au tiroir-caisse pour les contraindre à s’assoir pour nous écouter. Le fonctionnement de leurs enseignes repose uniquement et exclusivement sur nous, Travailleurs. Et pas sur les gendarmes-mobiles, les CRS, les juges, le préfet et les élus complices. Ce sont eux qui dépendent de nous. Pas le contraire !
Durant la période qui a précédé l’ouverture des Jeux olympiques en France en juillet, des travailleurs de la RATP, de la SNCF, des éboueurs, des agents hospitaliers, et même des … policiers ont menacé de se mettre en grève juste avant. Eh bien, ils ont obtenu satisfaction.
Parce que c’était le bon moment pour attraper au collet leurs patrons respectifs. Ce sont là autant d’exemples qui pourraient nous inspirer !
A nous d’organiser des assemblées générales, des réunions, des rassemblements, sur notre lieu de travail, entre tous les travailleurs, syndiqués ou pas. Ce sera l’occasion de discuter d’un “Programme d’Objectifs et de Moyens” pour obtenir :
• L’augmentation des salaires, des minimas sociaux et des pensions de retraite à 2000€ nets et leur indexation sur l’inflation ;
• La mise en œuvre immédiate de la baisse des prix ;
• L’arrêt de la répression et la libération des militants injustement poursuivis.