Aujourd’hui commence l’élection des représentants de ces 4,6 millions de salariés, souvent isolés.
Pour « donner de la force à nos métiers » selon la CGT, « donner du poids à vos droits » pour FO, pour que « petite entreprise ne rime pas avec petits droits » d’après la CFDT, pour « un syndicalisme de lutte qui agit contre les discriminations » avec Solidaires… Via des marches, des diffusions de tracts et de guides d’information sur le droit du travail et les conventions collectives, des sites Internet dédiés, les syndicats rivalisent d’imagination pour capter l’attention des salariés des très petites entreprises (TPE).
L’affaire ne fait pas grand bruit, mais à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 13 janvier en métropole (20 janvier dans les DOM) quelque 4,5 millions de travailleurs, employés par des sociétés ou artisans de moins de 11 salariés ou par des particuliers employeurs, sont invités à voter pour le syndicat de leur choix lors de ce deuxième scrutin national TPE après celui de 2012. En principe, ils ont reçu à leur domicile le matériel électoral et peuvent voter soit par courrier, soit par Internet.
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