« Tout s’est bien passé », un film de François Ozon

Dimanche 6 octobre à 21h10 sur France 2
Avec Sophie Marceau, André Dussollier, Géraldine Pailhas
22 septembre 2021 en salle | 1h 49min | Comédie, Comédie dramatique, Drame
Synopsis :
Adaptation du roman Tout s’est bien passé d’Emmanuèle Bernheim.
Emmanuèle, romancière épanouie dans sa vie privée et professionnelle, se précipite à l’hôpital, son père André vient de faire un AVC. Fantasque, aimant passionnément la vie mais diminué, il demande à sa fille de l’aider à en finir. Avec l’aide de sa sœur Pascale, elle va devoir choisir : accepter la volonté de son père ou le convaincre de changer d’avis.

La presse en parle :
Les Echos par Olivier De Bruyn
Dans sa nouvelle fiction, le cinéaste prolifique adapte l’ouvrage autobiographique d’Emmanuèle Bernheim, dirige deux acteurs impeccables (Sophie Marceau et André Dussollier) et signe l’un des plus beaux films de sa carrière.

20 Minutes par Caroline Vié
Ce beau film présenté au Festival de Cannes arrive à ne pas être plombant malgré son sujet douloureux.

Culturopoing.com par Bénédicte Prot
Dans « Tout s’est bien passé », on retrouve avec bonheur cette main sûre de cinéaste qui, après plus d’une vingtaine de longs-métrages, continue de composer chaque oeuvre avec une attention au détail et un goût impeccables.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Sophie Marceau tient un grand rôle formidable, tandis que le père qui lui demande de l’aider à mourir, à 88 ans, est magnifiquement incarné par André Dussollier, tout à la fois drôle, insupportable et déterminé à choisir sa mort.

Elle par Françoise Delbecq
Sur un sujet douloureux, le résultat frappe par son sang froid et son humour.

Femme Actuelle par La Rédaction
Les détails quotidiens, les seconds rôles, les notes d’humour impromptues forment un ensemble à la fois juste et poignant, sans tomber dans le pathos.

L’Obs par Sophie Grassin
Ce film limpide et épuré, ample et nuancé, évoque l’amour qu’il faut pour passer sur des humiliations enfantines (ainsi qu’en attestent certains souvenirs d’Emmanuèle) et accepter de voir un père, de plus en plus requinqué, se réjouir de sa fin prochaine.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Tout s’est bien passé explore des terrains inattendus, jonglant avec le drame intimiste, le documentaire, la comédie familiale (on sourit, souvent), avec même un final palpitant (cette exfiltration nocturne, quasi clandestine). Dur, frontal, roublard, cynique, drôle, finalement étrange. Comme un bon Ozon.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Sophie Marceau est de retour au cinéma d’auteur, dans un rôle lumineux et paradoxal.

Le Figaro par Olivier Delcroix
En se penchant sur le thème tabou de l’euthanasie, Ozon aurait pu filmer un requiem. Son film est une ode à la vitalité. Et Sophie Marceau chevauche son rôle comme une Valkyrie.

Cahiers du Cinéma par Marcos Uzal
Le titre cruellement ironique du livre de Bernheim, reprenant une phrase de la femme qui a aidé son père à mourir, devient ici le programme d’un film dont la gageure semble être d’aborder sans accroc une histoire qui pourrait griffer de toutes parts. Tout se maintient dans un même présent tragicomique aussi agréable que sec en émotions (…).

Libération par Elisabeth Franck-Dumas
Pas une seconde ne soupçonne-t-on la profondeur de l’abîme, des non-dits, du deuil, l’ensemble restant soigneusement en deçà des immenses enjeux qu’il caresse.

Première par Thomas Baurez
CONTRE : Une fois passé l’effet de surprise de voir un Dussollier en gros plan jouer les grabataires, qu’attendre sinon de déceler, ici et là, dans un œil qui frise une volonté vite réprimée de s’amuser avec nous ?

Transfuge par Jean-Christophe Ferrari
Quelle paresse en effet dans ce « Tout s’est bien passé » : paresse de scénario, paresse de mise en scène, paresse de production, paresse d’interprétation (= cabotinage), paresse du regard.