A Madiana
INTERVIEW – Le jeune héros des années 1960 quitte les bancs de l’école pour la mer, toujours sous la direction de Laurent Tirard.
Cinq ans après Le Petit Nicolas et ses 5,6 millions de spectateurs, Laurent Tirard retrouve le célèbre gamin créé dans par Sempé et Goscinny, pour une aventure estivale, entre châteaux de sable et plongeons. Il raconte.
Quels souvenirs gardez-vous de vos premières lectures du Petit Nicolas?
Celui d’une identification très forte. En le découvrant petit, j’ai eu le sentiment d’avoir trouvé quelqu’un qui voyait le monde comme moi, de façon décalée, naïve et poétique. C’est ce qui explique qu’il continue à parler aux enfants d’aujourd’hui, et de tous les pays. Je me souviens d’une projection du film devant des gamins des favelas à Rio : ils étaient morts de rire devant les facéties de ces personnages en culottes courtes des années 1960 pourtant si loin d’eux.
Pourquoi avoir choisi, cette fois, d’adapter Les Vacances du Petit Nicolas?
Je voulais quitter l’atmosphère et le décor de l’école du premier long métrage. Je trouvais que c’était une bonne idée de mettre le cap sur la plage. On pourrait aller sur le terrain des films de notre enfance, comme Les Vacances de M. Hulot ou L’Hôtel de la plage qui sont un genre de cinéma à part entière. Le bouquin original se passe beaucoup en colonie, mais j’avais davantage envie de vacances en famille. On a donc pris plus de liberté avec le texte, et inventé notre histoire, avec la bénédiction d’Anne Goscinny.
«L’influence du cinéma de Tati est totalement revendiquée!»
Les Vacances du Petit Nicolas offrent un ton plus burlesque, presque BD…
Le film de plage prend un peu plus une forme de chronique en alignant les moments de vacances, comme les châteaux de sable qu’on détruit, les cours de gym sur la plage, le sable qui colle à la crème solaire. L’influence du cinéma de Jacques Tati est totalement revendiquée!
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