« The substance », un film de Coralie Fargeat

Dès le 8 novembre à Madiana
Avec Demi Moore, Margaret Qualley, Dennis Quaid `| 6 novembre 2024 en salle | 2h 20min | Drame, Epouvante-horreur | Prix du scénario Fedtival de Cannes 2024

Synopsis:
Elisabeth Sparkle, vedette d’une émission d’aérobic, est virée le jour de ses 50 ans par son patron à cause de son âge jugé trop élevé pour la suite de sa carrière. Le moral au plus bas, elle reçoit une proposition inattendue, celle d’un mystérieux laboratoire lui proposant une « substance » miraculeuse : si elle se l’injecte, elle deviendra « la meilleure version » d’elle-même, « plus jeune, plus belle, plus parfaite » grâce à une modification cellulaire de son ADN.

La presse en parle en  🙂 : et en 👿

Bande à part par Olivier Bombarda
POUR – Film politique, coup de force féministe jusqu’au-boutiste, monstrueux, décapant et régénérant, il est sans conteste l’un des meilleurs « body horror movie » de ces trente dernières années.Elle par Françoise Delbecq
Brillant, transgressif, mais aussi drôlissime.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Avec ses décors superbes, son interprétation remarquable, sa photo et ses effets spéciaux de grande classe, « The Substance » réunit tous les atouts pour séduire les amateurs du film de genre.

La Septième Obsession par David Ezan
Pour Coralie Fargeat, cela revient aussi à ne rien céder sur ses propres désirs de cinéaste ; à tendre ce fil jusqu’au bout d’un dernier plan inoubliable d’audace et de dérision, point final d’une expérience tout sauf interchangeable.

Le Parisien par Catherine Balle
Avec ce film très drôle, jouissif et à la réalisation léchée, Coralie Fargeat porte aussi un discours percutant sur la quête de l’éternelle jeunesse. On adore sa folie et celle de Demi Moore, qui a accepté ce rôle avec panache.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un film hors norme et gigantesque.

Abus de Ciné par Olivier Bachelard
Si ce conte met particulièrement mal à l’aise, c’est surtout grâce à l’interprétation perturbante à souhait et sans concession de Demi Moore, qui retrouve ici un véritable grand rôle qui pourrait l’emmener jusqu’aux prochains Oscars.

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
La générosité du film déborde un peu mais, décomplexée par rapport aux totems du cinéma gore, Fargeat crée de nouvelles images et assume un cinéma d’auteur et de divertissement qui éclabousse l’écran. Bravo.

Critikat.com par Corentin Lê
Avec cette fable sur le vieillissement et l’injonction à la beauté qu’il ne faut sans aucun doute pas trop prendre au sérieux, Fargeat fait du déséquilibre un principe moteur, en suivant une logique de surenchère ludique.

Culturopoing.com par Maryline Alligier
POUR – À la norme, l’excès, résolument monstrueux, obscène et gratuit, s’oppose alors une puissance de transgression apte à faire surgir l’œuvre. Et c’est la raison pour laquelle « The Substance » apparaît comme un film qui questionne l’assignation sociale imposée à la femme : assignation à celle qui vieillit et doit céder sa place, assignation à celle qui origine les fantasmes et les désirs.

Bande à part par Anne-Claire Cieutat
CONTRE – En définitive, on ne sait si l’on a affaire à un tour de force bravache, drôle (le film l’est parfois), pertinent, un récit déprimant où la solitude règne en maître, ou une blague clinquante, trop longue et fière d’elle-même.

Culturopoing.com par François Armand
CONTRE – Sans nul doute, les outrances graphiques, les innovations visuelles, une certaine sophistication et une bonne dose de gore, parties intégrantes du film, sont à même de provoquer des réactions physiques chez le spectateur […] mais en tendant le leurre du jamais vu, en cherchant la connivence avec son public, en aspirant à ce point à être de son temps – entre sa thématique et ses citations – elle offre finalement un film déjà un peu dépassé.

Libération par Luc Chessel
Film «body horror» où Demi Moore incarne un ex-sex symbol droguée à un sérum de jouvence, le second long de la Française Coralie Fargeat sur le vieillissement féminin se révèle laid et anxiogène.

Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
Misant sur un principe d’efficacité et de gradation dans l’horreur, le film se délecte de la cruauté de son jeu de massacre (…). Comment faire avec le temps qui passe ? Voilà une question à laquelle « The Substance » ne songe jamais.

Mad Movies par Gilles Esposito
CONTRE : On sentait venir l’entourloupe, mais à l’arrivée, The Substance est encore pire que prévu en matière de pétard mouillé.

Marianne par Olivier De Bruyn
Un film d’horreur grotesque.