« The reader », un film de Stephen Daldry

Mardi 29 octobre à 20h55 sur Arte
Avec Kate Winslet, Ralph Fiennes.| Par David Hare |

15 juillet 2009 en salle | 2h 03min | Drame
Synopsis
Dans l’Allemagne de 1958, Michael, un adolescent de 15 ans, vit une passion intense avec Hanna, une femme bien plus âgée qui lui demande de lui faire la lecture. Cette relation marque profondément Michael, mais Hanna disparaît soudainement. Des années plus tard, il la retrouve dans un tribunal où elle est jugée pour ses crimes en tant qu’ancienne gardienne de camp de concentration. Il découvre alors qu’Hanna est analphabète, un secret qu’elle cache par honte, et qui a façonné bien des choix dans sa vie.
Durant son procès, Hanna assume certains actes mais ne se défend pas entièrement, préférant préserver son secret, ce qui la conduit à une condamnation à perpétuité. Michael, devenu avocat, lui envoie des cassettes de lecture en prison, et Hanna commence à apprendre à lire pour communiquer avec lui. Juste avant sa libération, Hanna se suicide, laissant un testament en faveur d’une survivante. Finalement, Michael, désormais père, parvient à partager son histoire avec sa fille, révélant l’impact durable de cette relation.
La presse en parle en 🙂  et en 👿  :
Charlie Hebdo par Jean-Baptiste Thoret
Winslet irradie tellement le film qu’à la fin on se demande ce que, sans sa présence, il aurait été.

Dvdrama par David A.
Superbement emmené par ses comédiens, le film aborde à la fois la romance impossible et la réflexion de la responsabilité de tout un chacun devant les crimes d’une nation.

Filmsactu par Elodie Leroy
On reprochera au film son système narratif académique (…), mais le propos n’en soulève pas moins des questions morales osées et pertinentes, en plus de délivrer quelques précieux moments intimistes.

L’Express par Eric Libiot
C’est nier l’essence même du cinéma que de reprocher à un film de nourrir la réflexion sur les thèmes qu’il développe par l’émotion que ces thèmes suscitent. Tout est alors question de distance (…) et, dans ce registre, Daldry reste à la bonne place.

Marianne par Clara Dupont-Monod
Un immense film porté par Kate Winslet

Ouest France par La rédaction
Un certain malaise s’installe à l’écran. Mais c’est toujours l’intense émotion qui finit par nous emporter tout en nous donnant à penser et à réfléchir.

Télé 7 Jours par Julien Barcilon
(…) drame sensible où l’émotion nourrit la réflexion.

TéléCinéObs par François Forestier
Daldry reste dans la lignée de David Lean ou d’Anthony Asquith, et donne à ses acteurs, dont Kate Winslet, l’espace nécessaire pour s’épanouir. C’est bouleversant et d’une grande beauté.

Télérama par Juliette Bénabent
(Pour) (…) Comment s’accomoder d’avoir aimé un monstre? Jamais manichéen, d’une sobriété infaillible, le film s’abstient de toute réponse (…)

Chronic’art.com par Vincent Malausa
Ouille le gros pitch qui pue. (…) Pris dans sa mécanique neuneu, le film brasse une tourbe de grands thèmes qui finissent par se noyer les uns dans les autres, cherchant un temps du côté de la passion érotique interdite (…), moisissant plus tard dans un fatras moral douteux et maladroit (…) que vient encore alourdir le sens du détail sociologique obscène du cinéaste.

Le Monde par Jean-Luc Douin
(…) cette succession d’images fait sens, et fait son ravage : celui d’un antisémitisme insidieux (…) C’est sans s’en rendre compte que Daldry illustre la banalité du mal.

Les Inrockuptibles par Léo Soesanto
Daldry (…) surcharge (…) au cas où l’on aurait raté sa mise en scène au Stabilo et noyée sous les violons. (…) l’actrice n’avait nul besoin d’un cache-misère (…) Un énième clignotant pour une machine à oscars.

Première par Stéphanie Lamome
(Contre) Un indigeste best-of socio-historico-psycho-philosophique qui écrase et annihile sa portée sous le poids de sa propre importance.

Télérama par Pierre Murat
(Contre) (…) Quel ennui… (…) c’est l’absence de regard qui glace: aucune aspérité, mais du sentimentalisme. Aucune audace, rien que de la joliesse gnangnan.