Vendredi 17 janvier à 19h 30 Madiana
Avec Robert Pattinson, Willem Dafoe, Valeriia Karaman
Genres Epouvante-horreur, Thriller
Nationalités Américain, Canadien
Date de sortie 18 décembre 2019 (1h 49min)
Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
L’histoire hypnotique et hallucinatoire de deux gardiens de phare sur une île mystérieuse et reculée de Nouvelle-Angleterre dans les années 1890.
La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un chef-d’oeuvre, tant du point de vue formel, esthétique que de l’écriture langoureuse et anxiogène. Certainement un film qui fera date dans l’histoire du cinéma.
Bande à part par François-Xavier Taboni
Quatre ans après la révélation The Witch, Robert Eggers, en maniériste maniaque, enferme Willem Dafoe et Robert Pattinson dans un superbe huis clos lovecraftien.
La Septième Obsession par David Ezan
Parmi la nouvelle génération des auteurs de genre américains,Robert Eggers s’est donc trouvé une place de choix avec ce second long métrage, perle noire qui combine brillamment son rigorisme artistique à un certain attrait populaire pour le film d’épouvante.
Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa
Une intensité prodigieuse, remontée de l’abîme comme la matière noire, dévorante et furieuse qui semble le happer dès son ouverture, ne lâche pas un plan de The Lighthouse.
CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
En deux films, le réalisateur s’est imposé en nouveau passeur d’un folklore imaginaire particulièrement sordide.
CNews par La rédaction
Filmé en 35 mm et en noir et blanc, et optant pour le format carré, ce long-métrage qui fut présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes en mai dernier, plonge les spectateurs dans un climat oppressant et anxiogène dont ils ne ressortiront pas indemnes.
Culturopoing.com par Jean-François Dickeli et Olivier Rossignot
Si « The VVitch » se doublait d’un propos puissant et féministe, « The Lighthouse » se concentre sur la folie pure, invitant le spectateur à se perdre dans ses méandres. Eggers, se révèle définitivement être un cinéaste du glissement imperceptible, du tangible vers les ténèbres.
Femme Actuelle par Sabrina Nadjar
Etrange, âpre, cet oppressant huis clos se distingue par la géniale prestation de Willem Dafoe, et la beauté des images en noir et blanc.
Le Nouvel Observateur par Nicolas Schaller
Le noir et blanc est à la fois charbonneux et éblouissant, l’image, au format carré, rappelle l’expressionnisme muet, ça suinte la crasse, la sueur et les pulsions libidinales. « Quand deux hommes, résume le réalisateur, sont laissés seuls dans un phallus géant, cela n’augure rien de bon. »
Les Inrockuptibles par Jacky Goldberg
Le cinéaste passe quasiment deux heures à faire circuler en bocal fermé des flux de désirs ardents dont la folie constitue le point d’incandescence, ce moment où les fantasmes tous azimuts – de Pattinson surtout, affolant de tension sexuelle –, las de se prendre le mur (de l’autorité, de l’aliénation, de l’Atlantique), finissent par exploser en une gerbe libératrice et meurtrière. Alors seulement, la lumière sera.
Libération par Sandra Onana
En surrégime permanent, le récit empile les morceaux de bravoure et les soliloques avinés, trouvant dans ces enflures la matière même de sa monstrueuse beauté.
Mad Movies par Alexandre Poncet
« The Lighthouse » est donc une proposition de fantastique particulièrement iconoclaste et déroutante, où la profondeur thématique et l’esbrouffe conceptuelle se côtoient à chaque instant.
Télérama par Nicolas Didier
La grande prouesse du réalisateur, qui a fait ses gammes au théâtre en tant que directeur de production, consiste à laisser la parole proliférer : l’insulte proférée par Dafoe se déploie comme un kraken sorti du fond de sa gorge.