Terres volées : sortir du chaos

— Par Jean-Pierre Maurice —

Que faire ?
Ici, en Martinique, il n’y a sans doute pas une famille qui n’ait pas été douloureusement touchée par le vol de terre.
Par exemple, en ce qui me concerne, du côté maternel, c’est au Carbet que nous avons perdu autrefois la propriété du Pothuau, vers le Morne aux Bœufs, là où vivait mon arrière grand-père.
D’une manière plus générale, s’agissant des terres volées de Martinique, il convient de saluer les associations qui ont alerté sur la situation depuis longtemps, malheureusement sans être écoutées.
Que faire ? Il faut aujourd’hui rétablir le dialogue afin de retrouver la confiance des populations, et apporter ici et maintenant des solutions concrètes.
Pour cela, le sursaut s’impose, pour l’État à travers les institutions publiques, ministérielles et administratives tant nationales que locales (justice, fiscalité, cadastre…), mais également pour les professionnels (Notaires, Géomètres, …).
C’est là, de toute évidence, la voie pour sortir du chaos.