À Madiana vendredi 11/06 à 14h & dimanche 13/06 à 19h30
Avec Charlotte Gainsbourg, Niels Schneider, Nathan Willcocks
Synopsis:
Années 60.
Une villa de vacances, au bord de la mer, hors saison.
Une femme, Suzanna Andler, 40 ans, mariée, mère.
Son jeune amant, le premier, Michel.
La solitude, les doutes, l’envie de liberté, les choix de la vie.
Et l’amour.
La presse en parle :
Libération par Elisabeth Franck-Dumas
Du théâtre filmé au meilleur sens du terme, qui saisit tout ce que la scène n’aurait pu donner, le relief des visages en gros plan, le choix, toujours miraculeusement juste ici, de mettre en lumière celui-ci plutôt que celui-là, qui n’empêchera jamais la caméra de tournoyer autour des corps, dans de longs plans virtuoses qui semblent porter le texte et ses silences sur un flux continu, créant pour ainsi dire l’espace entre eux.
Positif par Pierre Eisenreich
[…] portrait de femme dont la richesse intérieure est filmée en simultané à travers son conflit avec le monde extérieur, ouverture mentale sur un arrière-monde abstrait et mélancolique au son d’une flûte japonaise shakuhachi, réification sociale de la femme par les hommes interdisant ou autorisant sa liberté érotique, beauté extrême dans la perdition, autant d’ingrédients [du cinéma de Kenji Mizoguchi] que Benoit Jacquot réactualise magnifiquement.
Sud Ouest par Sophie Avon
De ce huis clos devant la mer, Benoît Jacquot tire une œuvre fine et bouleversante, si forte qu’au moment où l’on se croit dans l’anecdotique, on est soudain cueilli par la profondeur d’humanité qui en jaillit. Un vertige.
Transfuge par Jean-Christophe Ferrari
Avec « Suzanna Andler », Benoit Jacquot adapte une pièce méconnue de Marguerite Duras. Et en livre une version habitée et lyrique.
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
En tout cas, Suzanna Andler signe un merveilleux moment de cinéma où le spectateur convoquera tous ses sens.
Le Monde par Philippe Ridet
Charlotte Gainsbourg, dans la lignée des grandes interprètes durassiennes.
Le Parisien par Yves Jaeglé
Oui, ce film est lent. Oui surtout, une grande actrice y porte un grand texte. Fans de Charlotte Gainsbourg, ne passez pas votre chemin !
Télérama par Louis Guichard
Toute la mélancolie de Duras magnifiée dans une adaptation sensible et aérienne.
Voici par La Rédaction
Le réalisateur des Adieux à la reine tient la promesse qu’il avait faite à la romancière, en adaptant ce texte, dont il restitue sur la forme et sur le fond, la fièvre et le dépouillement.
Cahiers du Cinéma par Marcos Uzal
Gainsbourg incarne à merveille un personnage à la fois calme et totalement tourmenté, toujours comme au bord de l’évanouissement (…)