— Par Clément Garcia —
Avec son premier album, la Symphonie des éclairs, Zaho de Sagazan a frappé fort, gagnant un succès d’estime et public qui l’a propulsée parmi les révélations de la scène française. La chanteuse au timbre magnétique se produira en septembre à la Fête de l’Humanité.
Marier une chanson d’inspiration patrimoniale aux sonorités électro n’avait rien d’évident et Zaho de Sagazan s’y est risquée avec panache. Dans son premier opus en teintes métalliques et océanes, la Symphonie des éclairs, la Nazairienne de 23 ans témoigne d’une grande maturité, sonde avec malice et délice le large panel des sentiments amoureux et affirme une liberté frondeuse. Un album que l’on chante autant que l’on danse qu’elle proposera au public de la Fête de l’Humanité, sur la Scène Zebrock Nina Simone, le dimanche 17 septembre. Entretien.
Avant même sa sortie, votre album était très attendu. Et ce n’est que le premier ! Cette attente n’a-t-elle pas suscité une pression trop grande ?
J’avais surtout peur de ne pas en être fière. Maintenant que j’en suis contente, qu’il me ressemble et que je sais que je n’ai pas fait de concession, ça va beaucoup mieux.