— Par Yvon JOSEPH-HENRI, président de l’Association A3C (Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe)—
Trois heures pour joindre le Robert depuis Fort-de-France, bloqué pendant des heures au niveau de Sainte Thérèse avec des enfants, petits, à bord ! Et que dire des automobilistes paniqués, bloqués sur la plaine de Rivière Salée, dans l’incapacité de rebrousser chemin et qui voyaient l’eau monter ?!
Que l’eau monte, c’est une évidence de mémoire d’hommes dans un pays balayé à certains moments par les tempêtes tropicales et les cyclones. Mais ce qui s’est passé ce vendredi 6 novembre pose plusieurs problèmes non seulement récurrents mais qui s’aggravent.
1. Les embouteillages
2. Les alertes
3. La signalisation totalement inexistante
4. L’absence de mobilisation de véritables forces d’intervention sur le terrain.
Lorsque le passage d’une zone de pluie comme celle que nous avons connue met en évidence un tel désordre, et l’alliance de tous ces facteurs dont aucun n’a été véritablement amélioré au cours du temps, il y a de quoi s’interroger sur le degré réel de capacité de notre société à répondre aux risques majeurs et sur notre avenir.
Étiquette : Yvon-Joseph Henri
Echos d'éco
Téléphonie : des pratiques inacceptables
— Par Yvon Joseph-Henri, président de l’association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe (A3C) —
L’association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe (A3C) avait alerté en novembre dernier le public martiniquais sur « la grande profitation » de France Telecom – Orange Caraïbes en matière d’Internet car les débits étaient minuscules pour un prix majuscule. Mieux, on pouvait découvrir derrière cette situation une attitude du groupe qui se retranchait derrière le fait que l’annonce d’un débit de 20 Mo n’était qu’un effet d’annonce puisqu’en fait il fallait entendre un débit compris entre 8 et 20 Mo. Presque trois fois moins que le chiffre annoncé! Depuis, la publicité d’Orange a évolué puisqu’on y parle de la vitesse d’Orange ou de sa qualité mais sans jamais évoquer de chiffres concernant la vitesse!
Las! Depuis les choses empirent! Il ne s’agit plus seulement d’internet mais aussi du téléphone fixe et du portable.
Sur Pointe-Savane, au Robert, la connexion mobile est aléatoire, nous renvoyant à l’époque antérieure au dernier cyclone que nous avons subi. Il faut se déplacer pour capter un signal qui s’éteint, quand la conversation n’est pas hachée à un point qu’on ne peut pas plus communiquer.
Echos d'éco
Internet en Martinique : la grande profitation
— Par Yvon Joseph-Henri, Président de l’association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe (A3C) —
Au moment où la Région se félicite du branchement haut débit de la Martinique, que penser de tous ceux qui, parce qu’ils ont le tort de vivre dans une zone reculée, se trouvent écartés d’internet ?
Quand on sait que justement qu’internet non seulement deviendra le mode de liaison des citoyens avec leurs administrations, et que ce sont les plus éloignés qui en ont le plus besoin, on s’étonne des lenteurs évoquées dans l’article lui-même : 99,2% des foyers bénéficient d’une offre internet mais 3000 d’entre eux en sont encore exclus.
Oui, mille fois oui, internet est une nécessité pour affronter la modernité, développer les entreprises en Martinique et sortir de l’isolement insulaire. Et pourtant, ce qu’on se garde de dire – ou qu’on ignore ? – c’est justement que l’offre internet recouvre tout et n’importe quoi.
Quel consommateur n’a pas constaté que les offres en métropole n’ont rien à voir en matière de débit et de prix avec ce dont nous disposons en Martinique.
Architecture
Lycée Schoelcher : le SNES demande des conditions de travail décentes
— Par le SNES Martinique —
» Concernant le lycée Schœlcher et la polémique que tente de lever Marie-Sainte, la position que le SNES du lycée Schœlcher défendra sera la suivante : le SNES, en tant que syndicat, s’est interdit d’intervenir dans le débat de la construction du lycée concernant la conservation de tout ou partie du bâti, sur une reconstruction à l’identique ou moderne. Notre position a été la suivante : nous demandons des conditions décentes de travail pour les élèves et les personnels du lycée.
Concernant l’historique de cette reconstruction il faut rappeler que le Président Marie-Jeanne a toujours été favorable à l’idée de raser le lycée Schœlcher. C’est ce qu’il nous a exprimé dès 2000 lorsque nous avons commencé à batailler pour sa reconstruction. Pour information, la Région réalisait des travaux qui n’ont d’ailleurs pas été terminés, sur le budget de 1998. C’est dire l’intérêt que la collectivité avait à l’égard du lycée. Par la suite, on a vu apparaître – puis disparaître dans les limbes – un document qui se voulait une prospective d’entretien, de rénovation et de construction des lycées de la Martinique.