— Par Yves-Léopold Monthieux —
Alors que je m’apprête à retrouver une tribune que j’ai publiée en 2007 dans Contrechroniques de la vie politique martiniquaise, je relis la première page de ce livre qui commence par une citation de Georges Orwell. Votre serviteur observe que 13 ans plus tard, il ne s’est pas départi d’un propos différent de tout ce qui se dit et s’écrit en Martinique, mais qui rejoint souvent ce qui se pense. Aussi, selon Georges Orwell, « Parler de liberté n’a de sens qu’à condition que ce soit la liberté de dire ce que les gens n’ont pas envie d’entendre ». J’ai écrit depuis des centaines de tribunes et j’en écris encore qui, ouvertes à la critique, n’aspirent pas à l’unanimité.
Votre serviteur écrivait donc :
« Ce mot de Georges Orwell répond à une exigence universelle de diffusion tous azimuts de la vérité : entre les pouvoirs et les oppositions, entre les populations et les Etats, entre les pays pauvres et les pays riches. Peut-on concevoir des cas de rétention de cette liberté ?
La controverse existe en France même où la question se pose de savoir si la liberté de l’information des journalistes est à ce point précieuse qu’elle puisse faire obstacle à la divulgation du secret d’Etat.