Depuis 2015, 1,6 million de Vénézuéliens ont fui leur pays et la crise pour gagner la Colombie. L’un des points de passage entre les deux pays est le pont international Simon Bolivar, non loin de la ville de Cùcuta.
C’est la plus grave crise migratoire de toute l’histoire du Venezuela, et elle se ressent particulièrement autour du pont international Simon Bolivar, à la frontière avec la Colombie. C’est là que des Vénézuéliens à bout de force, de souffle et de nerfs décident de sauter le pas et de quitter leur pays.
Selon la police, chaque jour, 30 000 à 35 000 personnes passent cette frontière poreuse de la région de Cùcuta. Pour les Vénézuéliens, passer le pont-frontière ou traverser le Rio Tachira par des chemins de traverse illégaux, c’est entretenir l’espoir d’un futur meilleur, mais c’est aussi abandonner la patrie.
« Le Venezuela va mal », explique Nubia, accompagnée de sa fille de 12 ans, Angie. « Le Venezuela est à terre. On attendra que le président Maduro renonce pour que le pays se relève. »
C’est dur de quitter mon pays, de tout laisser, j’ai vécu tellement d’années là-bas.