— Par Alexandre Fache —
Le gouvernement veut lancer, le 20 décembre, les injections du vaccin Pfizer pour les 6 millions d’enfants de cette classe d’âge. Mais la Haute Autorité de santé et le Comité d’éthique doivent encore livrer leur avis. Et le débat est vif…
Pour le gouvernement, c’est comme si c’était fait. Les doses arrivent, les centres rouvrent, les dates des premières injections sont même connues. Pourtant, le débat reste intense entre les experts sur la pertinence de la vaccination contre le Covid des 5-11 ans. « Prématurée », voire « inutile » selon les uns, elle serait au contraire « urgente » et « bénéfique » pour la société comme pour les mineurs eux-mêmes, selon les autres.
Voir aussi : Covid-19. Et maintenant, doit-on recourir à l’obligation vaccinale ? #1
L’exécutif, lui, a décidé d’avancer, mettant ainsi la pression sur les organismes chargés de valider ou pas cette extension vaccinale, en l’occurrence le Comité consultatif national d’éthique et la Haute Autorité de santé (HAS). « Sous réserve de la validation finale par les autorités sanitaires, nous organisons toute la logistique, pour pouvoir commencer sans délai à vacciner, sur la base du volontariat, tous les jeunes de cette tranche d’âge, soit 6 millions d’enfants, dès le 20 décembre, dans les centres de vaccination, et le 27 décembre, via la médecine de ville et les pharmacies.