— Par Francis Carole —
Depuis le 24 février, la guerre fait rage en Ukraine, aux portes de l’Union européenne. Elle n’est plus seulement en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient ou encore en Amérique centrale et du sud qui, eux, depuis cinq siècles, ont été plongés dans une permanente présence du «tragique ». Cette guerre se déroule désormais dans les banlieues des puissances européennes qui fomentent le désordre capitaliste partout et sèment sang et larmes à travers notre planète. Là se situe le fait nouveau, depuis des décennies, qui jette le trouble dans les chancelleries du vieux continent.
Beaucoup craignent, non sans raisons, que les affrontements ne débordent des frontières ukrainiennes et ne dégénèrent en conflit mondial.
Dans l’absolu, on ne peut jamais rien exclure. Tellement de tensions, de haines, de tragédies anciennes, d’intérêts nouveaux et anciens des oligarques de toutes nationalités, d’armes et de jeux de postures hantent les frontières de l’Ukraine, que ce ne serait pas une faute impardonnable d’envisager le pire.
Il reste que dans un contexte marqué par le contrôle de l’information et la propagande des gouvernements et médias français et européens, il convient d’approfondir les enjeux liés à ce conflit afin de garder un minimum de lucidité.