Prenant sans doute prétexte de l’imminence des vacances, certains films semblent vouloir s’affranchir de la plus élémentaire envie de captiver le spectateur. Si quelques réalisateurs français se sont fait une spécialité de ce genre cinématographique estival, Hollywood n’est pas en reste, ainsi que le démontre Triple alliance, le nouveau film de Nick Cassavetes.
Inutile, bien évidemment, de chercher noise à ce réalisateur américain en raison de son patronyme illustre. Depuis longtemps, la génétique nous a appris quelle part d’acquis pouvait interférer dans le génie créateur d’un individu. Pour le dire autrement, être le fils de John Cassavetes et de Gena Rowlands n’implique pas forcément que l’on doive se situer au niveau, disons, d’Une femme sous influence.