— Par Ismael Clark Arxer —
La possibilité de remplacer ou de modifier les capacités fonctionnelles des êtres humains en utilisant des moyens et des dispositifs basés sur la science est déjà un fait quotidien. Parallèlement, une attention croissante est portée aux limites rationnelles et éthiques de ces transformations.
Les procédures de modification qui sont disponibles ou qui peuvent être envisagées déterminent des changements importants dans des domaines indispensables tels que le travail. On estime que ces procédures peuvent influencer de manière significative la capacité de l’individu à apprendre ou à accomplir certaines tâches et même à être en mesure d’accéder à une profession particulière.
Ils peuvent également être impliqués dans la motivation, ce qui permettrait de travailler dans des conditions encore plus extrêmes qu’aujourd’hui, ou jusqu’à un âge plus avancé. Il permettrait également de réduire les pathologies liées au travail ou de faciliter le retour à l’activité professionnelle après une maladie. Ce sont, entre autres, les conclusions sur ces procédures et leur potentiel d’un conclave très respectable, organisé il y a quelques années par la British Academy of Medicine, avec la participation d’autres institutions académiques britanniques.