Eaux de pluie, eaux grises… ce que dit exactement la nouvelle législation
— Par Julie Mendret(*) & Thomas Harmand(*) —
La récupération et l’utilisation de l’eau de pluie présentent des avantages écologiques et économiques : en collectant et en employant cette ressource naturelle, on réduit en effet la demande sur les réseaux d’eau potable, et on préserve ainsi les réserves d’eau douce. Cette eau est idéale pour des usages non potables tels que l’arrosage des jardins, le lavage des voitures ou encore l’alimentation des chasses d’eau, contribuant ainsi à une gestion plus durable des ressources en eau et à une réduction des coûts liés à l’eau pour les ménages et les entreprises.
Jusqu’à très récemment, la réutilisation des eaux de pluie – qui désignent l’eau qui tombe directement du ciel sous forme de précipitations – était encadrée en France par un arrêté du 21 août 2008 : il permettait leur usage, en particulier l’évacuation des excrétas, le lavage des sols ou encore l’arrosage des espaces verts sous certaines conditions, liées notamment au stockage ou à la signalisation. Ce cadre juridique vient d’évoluer pour élargir ces usages.