— par Janine Bailly —
L’impromptu est un genre théâtral qui se doit d’être spontané et éphémère. L’impromptu est aussi quelque chose que l’on fait « sur le champ, sans préméditation ». Est-ce le hasard seul qui a voulu que se nomment « Impromptus » les manifestations courtes offertes à treize heures, au jour le jour, dont on ne connaît pas par avance le programme et qui se donnent sur le podium à l’ombre des arbres, ou dans la petite salle nommée Salle Camille (en souvenir de l’épouse de Maurice Pottecher créateur du lieu) ? Ou faut-il y voir une connivence avec la troupe de Gwenaël Morin venue de Lyon nous donner Les Molière de Vitez ? On sait aussi de Molière L’impromptu de Versailles, petite comédie qu’il écrivit à la demande pressante du roi, Molière qui dans Les Précieuses Ridicules fait dire à Cathos que « L’impromptu est justement la pierre de touche de l’esprit ». Des Impromptus proposés au début de ce mois d’août, je n’ai pu voir hélas qu’un seul film et assister à une seule rencontre.