— Par Fara C. —
Avec l’album The Wrong Kind of War, la chanteuse, ex-mannequin, tresse des odes à la résistanceet des hymnes à l’amour d’une tendresse lucide. En tournée et bientôt à l’Olympia.
Ce n’est pas un conte de fées que nous allons narrer. Mais l’histoire d’un cœur battant, l’odyssée d’une combattante qui imprime à la beauté une infinie dignité. Née dans une famille nombreuse, Imany a été élevée avec rigueur et amour. « N’oublie pas que tu devras travailler plus dur que la plupart de tes congénères », lui répétait son père, né français, d’origine comorienne, qui savait de quoi il parlait. Comme lui, Imany s’est vu renvoyer à la figure la couleur de sa peau. À l’exemple du papa, dont la conscience politique a été pour elle une leçon de vie, la jeune femme n’a jamais baissé les bras. Le surnom swahili qu’elle s’est choisi, Imany, peut se traduire par espoir…
Ambassadrice de l’association ENDOmind, qui milite pour la reconnaissance de l’endométriose, elle donne vraiment de l’espoir aux femmes qui souffrent de cette maladie dont les conséquences peuvent s’avérer dévastatrices.