La Haute autorité de santé (HAS) est désormais favorable à la prise en charge des tests RT-PCR sur prélèvement salivaire compte tenu des résultats de la recherche et de la position du groupe d’experts réuni le 4 février 2021. Son avis s’applique à deux nouvelles indications : en seconde intention chez les personnes contact pour qui un prélèvement nasopharyngé n’est pas envisageable et en première intention dans le cadre de dépistages ciblés à grande échelle, comme les écoles par exemple
Le test RT-PCR nasopharyngé possède aujourd’hui les meilleures performances cliniques. Toutefois, le prélèvement étant invasif, il n’est pas adapté à toutes les situations, particulièrement lorsque le test doit être répété.
Ainsi, dans un communiqué du 11 février 2021, la HAS émet un avis favorable à la prise en charge des tests RT-PCR sur prélèvement salivaire dans deux nouvelles indications :
- en seconde intention chez les personnes contact pour qui un prélèvement nasopharyngé n’est pas envisageable ;
- en première intention dans le cadre de dépistages ciblés à grande échelle, en particulier s’ils sont répétés régulièrement : au sein d’écoles, d’universités, pour le personnel des établissements de santé, des EHPAD…
Cependant, en raison notamment d’une sensibilité de ces tests légèrement inférieure (3 % à 11 %) à celle des tests RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé (néanmoins supérieure aux seuils fixés), la HAS précise dans son avis les conditions techniques de réalisation de ces tests et les critères de performance à satisfaire.