— Par Frédéric Mouchon —
Une nouvelle étude française pointe une augmentation du risque de tumeurs cancéreuses chez ceux qui utilisent leur téléphone plus de quinze heures par mois.
À consommer avec modération. Faudra-t-il bientôt apposer sur les téléphones portables cet avertissement à l’attention des accros du mobile ? Une étude réalisée par une équipe de chercheurs français, publiée dans la revue scientifique « Occupational and Environmental Medicine », associe utilisation intensive du téléphone portable et risque accru de contracter une tumeur au cerveau.
Après avoir mené une enquête épidémiologique auprès de personnes atteintes de méningiomes et gliomes (des tumeurs cancéreuses) en Gironde, dans le Calvados, la Manche et l’Hérault, les chercheurs ont établi un lien entre l’apparition de gliomes et l’utilisation massive, et pendant plusieurs années, du téléphone portable chez certains sujets.