Transmission des virus des hépatites B et C ou de l’immunodéficience, infections bactériennes… Le tatouage comporte des risques pour la santé liés aux usages et aux produits. Alors que cette pratique concerne une part croissante de la population française, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) rappelle dans un avis du 15 décembre 2020 que ces risques peuvent être maîtrisés par le respect de mesures d’hygiène et formule des recommandations.
Les risques s’appliquent à tous les aspects de cette technique : aux pratiques, aux professionnels, aux produits et aux matériels, aux personnes tatouées, à la transmission de l’information, au suivi des actes.
Ainsi, parmi 45 recommandations, le HCSP préconise :
- de n’autoriser l’acte de tatouage pour les mineurs qu’à partir de l’âge de 16 ans avec le consentement écrit d’une personne titulaire de l’autorité parentale, et de limiter la zone et la surface globale du tatouage ;
- d’interdire toute utilisation de produits chimiques pour le détatouage et réserver cet acte aux médecins avec recours exclusif au laser adapté ;
- de créer un carnet des interventions à remettre aux clients, où chaque acte de tatouage et de détatouage est noté avec les constituants ou matériels utilisés ;
- de n’utiliser que le terme défini réglementairement de « maquillage permanent » et de ne plus utiliser celui de « maquillage semi-permanent » ;