L’arrestation suivie d’une garde à vue est « une nouvelle atteinte à la liberté de la presse », dénonce une vingtaine de sociétés de journalistes et de rédacteurs.
Une vingtaine de sociétés de journalistes et de rédacteurs ont dénoncé, vendredi 14 juin, l’arrestation du journaliste militant Taha Bouhafs comme « une atteinte à la liberté de la presse », dans un communiqué publié par Libération. Cette arrestation suivie d’une garde à vue est « une nouvelle atteinte à la liberté de la presse, mais aussi au secret des sources, pierre angulaire de notre profession », soulignent les signataires du communiqué.
Les journalistes ne peuvent tolérer d’être régulièrement pris pour cible par les forces de l’ordre dans le cadre de l’exercice de leur métier.Communiqué d’une vingtaine de sociétés de journalistes et de rédacteurs
Le texte a été signé par 17 sociétés de journalistes ou de rédacteurs d’Arte, BFMTV, Courrier international, Les Echos, L’Express, France Culture, Franceinfo.fr, France 24, L’Humanité, Libération, Mediapart, Le Monde, L’Obs, Sud-Ouest, Télérama, TV5 Monde, l’AFP, et la rédaction du site Les Jours.
« Interpellation abusive »
Le journaliste militant Taha Bouhafs a été interpellé mardi alors qu’il couvrait une manifestation de soutien à des travailleurs sans papiers à Alfortville (Val-de-Marne).