— Par Gaëlle Dupont —
L’un des points les plus attendus de la loi mort-née sur la famille, abandonnée en février par le gouvernement sous la pression de la rue, revient en débat avec l’examen, mardi 6 mai, par la commission des lois de l’Assemblée nationale de la proposition de loi « relative à l’autorité parentale et à l’intérêt de l’enfant », censée lui suppléer.
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Il ne s’agit pas cette fois des familles homoparentales, au centre du débat sociétal depuis deux ans, mais d’une réalité beaucoup plus vaste, bien que méconnue et ignorée par le droit : les familles recomposées. Et en particulier de la nouvelle figure familiale du beau-parent, en pleine explosion quantitative, mais clivante, car elle représente pour certains une concurrence par rapport à la filiation biologique.