Création en France de la Société protectrice des animaux (SPA) le 2 décembre 1845.
La Société protectrice des animaux (SPA) est, historiquement en France, la première des sociétés de protection des animaux, qui œuvre dans le domaine de la protection animale.
En septembre 1843, Pierre Dumont de Monteux, médecin, est horrifié du spectacle qui s’offre à lui : un charretier malmène un cheval épuisé attelé à une carriole dans une rue de Paris, voyant l’homme le fouetter, le battre pour qu’il se relève et marche. « Où est la justice, où est la pitié, où sont enfin tous les sentiments moraux qui doivent caractériser l’homme social ? » s’indigne-t-il1.
Deux ans plus tard, en 1845, avec Étienne Pariset, il fait partie des pionniers qui fondent la Société protectrice des animaux, avec les encouragements du gouvernement. Elle est reconnue d’utilité publique quinze ans plus tard en 1860, par Napoléon III alors empereur des français.
La société agit pour assurer la protection et la défense des animaux. Elle gère des refuges, des fourrières, ainsi que des dispensaires de soins aux animaux, à Paris et dans de nombreuses villes de France.