Le SNES appelle à la grève contre la réforme des collèges le 8 septembre prochain.
Il n’appartient pas au secrétaire sortant de la FSU d’analyser la stratégie défendue par tel ou tel syndicat de sa fédération. Par contre le secrétaire de la fédération, ancien secrétaire départemental du SNES, ancien secrétaire du SNES du lycée Schœlcher, ancien professeur au même lycée, président de l’association des consommateurs et des citoyens de la Caraïbe et membre fondateur de Sauver Les Lettres se doit de rappeler à tous, public et personnels les enjeux de cette grève ; car jamais les conditions non été aussi favorables – présidentielles obligent – pour contraindre le gouvernement à suspendre une réforme qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves, des parents et des personnels.
Quel parent n’a pas constaté que la réforme des rythmes scolaires dans le 1er degré n’engendre que fatigue pour les enfants et leurs parents ? Pour quel résultat puisque parallèlement, on fait en CM2 ce qu’on faisait avant en CE2 voire CE1 ?!
Mais le gouvernement a décidé de passer en force, au mépris des personnels qu’on voudrait voir se passer au cou la corde qui les pend.
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Architecture
Lycée Schœlcher : le train de la raison peut toujours se remettre sur les rails…
Par le SNES du Lycée Schoelcher
Au stade où nous en sommes, et concernant le lycée Schœlcher, la dernière malveillance de la Région à l’égard de celui-ci – la demande faite au recteur de supprimer des divisions pour ramener l’établissement à 700 élèves – témoigne bien de l’impasse dans laquelle se trouve la collectivité. L’état d’abandon et par voie de conséquence de délabrement dans lequel a été maintenu le lycée – y compris en investissement de matériel pédagogique moderne ou classique – sous prétexte de reconstruction témoigne de la volonté de faire disparaître le fleuron de la Martinique. Las ! Dans le même temps, la qualité du lycée Schœlcher s’impose régulièrement à tous.
Le jeu dangereux qui a consisté pour la Région à vouloir faire cavalier seul dans la reconstruction du lycée en refusant le terrain fourni par la ville de Fort-de-France – en l’occurrence la CACEM – à l’étang Zabricot – puis en abandonnant l’idée de lycée de transit portée par le SNES du lycée Schœlcher, et enfin en considérant que l’implantation d’un bâtiment de cette ampleur, à cet endroit, pouvait se faire sans collaboration étroite avec la ville de Fort-de-France ; bref, ce jeu dangereux s’est retourné contre ses initiateurs malgré leur ultime tentative d’exploiter politiquement le rejet du permis de construire.
Architecture
Lycée Schoelcher : le SNES demande des conditions de travail décentes
— Par le SNES Martinique —
» Concernant le lycée Schœlcher et la polémique que tente de lever Marie-Sainte, la position que le SNES du lycée Schœlcher défendra sera la suivante : le SNES, en tant que syndicat, s’est interdit d’intervenir dans le débat de la construction du lycée concernant la conservation de tout ou partie du bâti, sur une reconstruction à l’identique ou moderne. Notre position a été la suivante : nous demandons des conditions décentes de travail pour les élèves et les personnels du lycée.
Concernant l’historique de cette reconstruction il faut rappeler que le Président Marie-Jeanne a toujours été favorable à l’idée de raser le lycée Schœlcher. C’est ce qu’il nous a exprimé dès 2000 lorsque nous avons commencé à batailler pour sa reconstruction. Pour information, la Région réalisait des travaux qui n’ont d’ailleurs pas été terminés, sur le budget de 1998. C’est dire l’intérêt que la collectivité avait à l’égard du lycée. Par la suite, on a vu apparaître – puis disparaître dans les limbes – un document qui se voulait une prospective d’entretien, de rénovation et de construction des lycées de la Martinique.