— Par Gabriel Jean-Marie, pour le SMPE-CGTM —
Le candidat Macron l’avait annoncé durant sa campagne : « Voter Emmanuel Macron, c’est … (la) baisse de 60 milliards des dépenses publiques ». « Nous effectuerons donc 60 milliards d’économies, en responsabilisant les ministres sur leurs objectifs de réduction des dépenses ». Cela doit se traduire par la suppression de
… 120000 postes de fonctionnaires.
Le 20 décembre 2017, Le gouvernement n’a pas failli à une tradition: l’annonce de la carte scolaire pour la prochaine année (suppressions et créations). En Martinique, 8 créations dans le premier degré, mais 57 suppressions dans le second degré et 3 chez les administratifs. Cette décision n’est pas surprenante et est la suite logique des suppressions de contrats aidés décidées en juillet août 2017.
Il s’agit là d’une politique de casse dirigée contre la grande majorité de la population, pour le plus grand bonheur du patronat, seul à soutenir ce gouvernement. Et ce n’est pas terminé : 100000 suppressions de contrats aidés sont programmées en 2018 après les 150000 de 2017.
Comme pour maintien des contrats aidés en septembre, seule la mobilisation pourra contraindre le gouvernement, et son relais local, l’administration rectorale, à reculer.