— Par Michaël Hajdenberg —
Grâce à un surcroît de temps libre, un homme sans emploi s’occupe un peu plus de ses enfants. Mais il ne nettoie pas plus souvent les vitres. Quant à tourner le bouton de la machine à laver le linge, cela reste hors de son champ de compétences. La doctorante Myriam Chatot a mené une étude sur le sujet. Entretien concret.
La question avait été étudiée au début des années 2000 par la sociologue Muriel Letrait, chiffres de l’INSEE à l’appui. La chercheuse s’était rendu compte que les hommes perdant leur emploi consacraient plus de temps au bricolage, au jardinage. Plus marginalement aux promenades, au sport, aux jeux, aux courses et à la télévision.