Paris – Recherche du consensus ou radicalité? Yannick Jadot et Sandrine Rousseau tentent de convaincre lundi, au lendemain de leur qualification pour le second tour de la primaire écologiste, que leur ligne politique est la bonne pour arriver à l’Elysée.
Les finalistes ont émergé d’un premier tour particulièrement serré entre quatre des cinq candidats. L’eurodéputé Yannick Jadot, favori sur la ligne de départ, est arrivé en tête avec 27,7% des 106.000 voix exprimées, devant l’économiste Sandrine Rousseau (25,14%), la députée Delphine Batho (22,32%), le maire de Grenoble Eric Piolle (22,29%) et l’entrepreneur Jean-Marc Governatori (2,35%).
Pour attirer les électeurs qui n’ont pas voté pour eux au premier tour, les deux finalistes se sont attachés lundi à gommer les défauts qu’on pourrait leur prêter. Yannick Jadot a ainsi refusé d’être cantonné à l’aile droite d’EELV, revendiquant pour lui aussi le terme de « radicalité » généralement associé à Sandrine Rousseau.
« Je conteste la conception qui est donnée de la radicalité« , s’est-il exclamé sur France Inter, avant d’expliquer: « La radicalité ce ne sont pas des mots: ça fait 30 ans que je suis écolo, j’ai été avec les paysans pour lutter contre le libre-échange, j’ai été avec les femmes opprimées au Bangladesh, j’ai été espionné par EDF, j’ai arraché des OGM« .