— Par Cubarte —
Le Musée National des Beaux-arts de La Havane (MNBA) accueille pour la première fois une sélection des œuvres de Salvador Dali. L’exposition « Memorias del Surrealismo » (Mémoires du Surréalisme) a été inaugurée dans l’Édifice d’Art Universel. Une performance à la charge du groupe Danza Retazos a aussi eu lieu.
Au cours des deux prochains mois seront aussi présentées trois autres expositions temporaires intitulées : « Les artistes afro nord-américains et l’abstraction », « Cundo Bermúdez : passion et lucidité » et « Des deux côtés de l´Atlantique ». Des concerts, des activités pour les enfants et le parcours et atelier « Les portraits et la mythologie » complètent le programme des deux mois.
« Si tu comprends ton tableau à l´avance, cela ne vaut pas la peine que tu le peignes »
Salvador Dali (1904-1989) n´a pas besoin d’une grande présentation, selon les dires du spécialiste Máximo Gómez Noda lors de la conférence de presse : « C’est l´icône du surréalisme au niveau international. Et bien que le monde connaisse le Dali peintre, le graveur – au moins pour le public cubain – n´est pas si bien connu.
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Arts Plastiques
Salvador Dali : génie, pitre ou pionnier ?
La rétrospective du Centre Pompidou consacre la dernière période, la plus décriée, mais la plus actuelle
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.En 1980, après l’ouverture de sa première rétrospective au Centre Pompidou, Salvador Dali (1904-1989) adresse au conservateur Daniel Abadie, qui en est le commissaire, une lettre où il est question de Meissonier, de Proust, des pommes » concaves » de Cézanne, et de Gala, » par qui et pour qui existe – sa – peinture « .
On y trouve aussi une prédiction à propos de ses » récentes peintures stéréoscopiques (…) qu’il faudra quand même au moins cinq ans pour commencer à apprécier « . Prédiction hasardeuse, pas encore vérifiée aujourd’hui. Mais le plus remarquable de cette lettre est qu’elle a pour auteur un artiste de 76 ans, dont la célébrité est mondiale depuis longtemps et qui a cependant pour principale préoccupation la défense de ses derniers travaux. Il lui serait plus simple de s’en tenir à ce qu’il est depuis plus d’un demi-siècle, l’incarnation spectaculaire et grand public de l’artiste extravagant.
» Le grand masturbateur » (détail), 1929