— Présentation par Christian Boutant —
Biguine Jazz est un terme générique, un jonction de deux mots qui fait voyager par son mélange de style, de couleur, de metissage, de jeu, d’expression et de composition dont les précurseurs sont : Al Lirvat, Francisco, Emilien Antille, Alain Jean-Marie, Marius Cultier, Polo Rosine, Ernest Léardé et bien d’autres…
Le remarquable travail de ces piliers connaît aujourd’hui des prolongements avec des groupes et formations artistiques tels que : Fal Frett, Mario Canonge, Bwakoré, Gilles Rosine, Gregory Privat, Tricia Evy, Guy-Marc Vadeleux, Maher Beauroy en autres⋅
Les musiques antillaises révèlent progressivement d’autres identités, une nouvelle créativité, contemporaine, talentueuse, et prometteuse, intégrant les influences de la musique noire américaine et de toutes les identités rythmiques du monde⋅
Merci à ces Créateurs, ces musiciens et artistes qui ont su franchir le cap des traditions locales pour explorer de nouvelles pistes de compositions et d’improvisations à partir des univers rythmiques des traditions afro Antillaise et surtout des expressions artistiques étrangères à nos territoires⋅
Par ce concept novateur et identitaire qu’est Biguine Jazz, la Biguine et les rythmes liés considérés comme des musiques traditionnelles des îles ont été littéralement portée à un niveau supérieur.
Étiquette : Saint-Pierre
Arts de la scène
Saint-Pierre – Mai culturel 2014
Jeudi 22 Mai 2014 : LES CONVOIS DE LA RESISTANCE
7h00 : Départ de la marche (Municipalité de Saint-Pierre)
Place Roxelane – Groupe COLIBRI
Arrivée de la marche : Quartier Sainte-Philomène – prise de paroles
Retour Place Bertin – Collation au marché
Traversée du Relais du NEG-MAWON 10ème Edition
Exposition – AADPAS – Maison de la Bourse (du 22 au 28)
9h00 : Grand Village Culturel, Artisanal et Artistique – Place Bertin
10h00 : Prestation de danse : bèlè avec le groupe » BEL’KANMAN »
Projection de films sur le marché couvert : TROPIQUES AMERS (Production de LIZLAND FILMS -52 mn) et CLARA ET LES MAJORS
Arts Plastiques
32 totems de l’entrée sud de Saint-Pierre
— Par Roland Sabra—
On peut faire confiance à Patrick Chamoiseau pour ne pas livrer la réalisation du Grand Saint-Pierre aux seuls architectes, sociologues, économistes et tutti quanti. Démonstration avec l’inauguration des trente-deux totems à l’entrée sud de la ville. Le projet d’embellissement des entrées de la ville de Saint-Pierre a été confié à l’agence « « Interscène » fondée par le paysagiste, urbaniste et ethno-botaniste Thierry Huau qui a déjà réalisé de nombreux aménagements paysagers à travers le monde ( Liban, Madagascar, Nouvelle Zélande, Vietnam…) et dans l’hexagone. Son parti-pris pour Saint-Pierre ancienne capitale, détruite et renaissante à été de retenir un objet typique des cultures amérindiennes et africaines, le Totem en mahogany, qu’il a imposé dans le cahier des charges de l’appel d’offres. La charge symbolique est forte. L’arbre vivant a été coupé, séché pour renaître à la vie sous forme de Totem, être mythique fondateur d’une lignée qui survivra à la mort des éléments qui la composent.
Arts de la scène, Danses, Théâtre
Théâtre et cavalcades à St Pierre : chapeau bas!
— Par R.C. —
Le Mai de Saint Pierre 2013 organisé cette année par la municipalité et l’antenne régionale du Grand Saint Pierre a tenu son pari d’éclairer les rues de la cité, de couleurs, de senteurs, de chants, de danses et de frénésie musicale relayées avec talent par la voix de Michel Thimon en direct sur Martinique 1ère.
On se sentait bien dans la ville d’Art et d’Histoire, on pouvait imaginer ce qu’était la vie de la cité avant l’éruption de 1902 avec ses petits commerces, ses va-et-vient, ses cris d’enfants, ses palé gro-goj et les rires des femmes qui ont fait dire à Raphael Martine, le maire, que « la ville retrouve peu à peu son prestige, Saint Pierre renait avec le souvenir, mais surtout grâce à l’intelligence des pierrotains ».
Sociologie
Forum citoyen du « Grand Saint-Pierre » le 20/02/2013
Mercredi 20 Février 2013, se tiendra, sur la Place Beertin, à Saint-Pierre, le FORUM CITOYEN du « Grand Saint-Pierre », pour la première restitution des Ateliers d’ ’imaginaires et une présélection des a actions prioritaires.
Le « Grand Saint-Pierre », un projet innovant et ambitieux
En étroite collaboration avec les mairies s des communes concernées et les organismes publics du territoire, le Conseil Régional de la Martinique a décidé d’élever la ville de Saint-Pierre au rang de « Zone d’Attractivité Régionale Majeure ». Le territoire de cohérence de cette zone d’Attractivité s’étend de Grand-Rivière à Cas se-Pilote et intègre le Morne-Rouge, le Morne-Vert et Fonds Saint-Denis.
Ce projet a pour finalité d’amplifier l’a attractivité de l’ensemble du territoire martiniquais par la mise en œuvre d’un projet global de revitalisation culturelle et artistique, articulé sur toutes les potentialités des territoires considérés et mettant en complémentarité les politiques et aides publiques.
Avec cet objectif de revitalisation multidimensionnelle, le Grand Saint-Pierre est amené à devenir un véritable espace-moteur qui associera l’urbain, l’économique et le social autour d’une grande intention culturelle, et cela en vue d’une dynamisation équilibrée de l’ensemble du pays.
Arts de la scène
Epopée au cœur de la lumière
— Par Victor Anicet —
Monsieur l’Archevêque de Fort de France et Saint-Pierre,
Mesdames et Messieurs les représentants des autorités civiles, militaires et religieuses,
Mesdames, Messieurs,
Il est des créations dont se satisfait plus ou moins l’artiste qui les conçoit ; des créations « contentement », des créations « tâtonnement », des créations « atermoiement »…
Et puis, il est des créations comme du nouveau né qui parait, qui s’insinuant dans la vie de l’artiste, ébranlent ses habitudes ; des créations « tempête » qui s’abattant sur la tête de l’homme, bouleversent le champ de ses perceptions…
Lorsqu’on me confia en 2002 la réalisation des vitraux de la cathédrale de Saint-Pierre, j’avais conscience du défi artistique à relever, mais non des limites qu’il me faudrait repousser dans l’exercice de mon art, ni de l’extraordinaire introspection qu’il me faudrait mener dans l’antre indicible de la lumière.
Ma démarche a consisté tout d’abord à m’imprégner du lieu. Je voulais créer des vitraux, à l’image de cet espace, propice au recueillement, symbole de rassemblement ; en rapport avec cette cité chargée d’histoires ; en accord avec la culture et l’identité d’un peuple.