Devenu le plus célèbre danseur de ballet au monde à seulement 23 ans, Rudolf Noureev (1938-1993), « le corbeau blanc », est à l’honneur dans un biopic éponyme qui retrace une partie de son parcours en s’inspirant de la biographie écrite par Julie Kavanagh (Rudolf Noureev, une vie, L’Archipel, 2019).
C’est l’histoire d’une volonté.[…] Le film pose une question plus qu’il ne prend position : qu’est-ce qu’un artiste ?[…] C’est un film sur l’auto-réalisation : qu’est-ce que ça coûte de devenir ce que vous êtes ?
(Ralph Fiennes)
Avec Noureev, Ralph Fiennes revient sur la vie du danseur de ballet d’origine russe, et en particulier sur les conditions dans lesquelles il passe à l’Ouest et décide de rester en France pour échapper à la dictature soviétique. Il fait ainsi le choix de la danse et de la liberté : « Je veux rester », décidera-t-il à la barbe du KGB. Un « grand saut vers la liberté » qui sera présenté par la presse internationale comme une victoire du « monde libre ». Entre documentaire, docufiction et drame biographique, un film fait de flashbacks et de suspense, qui se concentre moins sur la gloire de celui qui deviendra le plus célèbre des danseurs classiques que sur des thématiques comme son adolescence ou son homosexualité.