— Par Sabrina Solar —
Au cœur de la luxuriante forêt amazonienne, parmi les murmures des feuilles et le chant des cours d’eau, se dresse Prospérité, un havre de paix où réside le peuple autochtone Kali’na depuis des temps immémoriaux. Pour eux, la terre n’est pas seulement un endroit où vivre, mais une part intégrante de leur identité, de leur histoire, et de leur spiritualité. Cependant, leur mode de vie est menacé par le projet ambitieux de la Centrale Électrique de l’Ouest Guyanais (CEOG), une entreprise colossale qui cherche à s’approprier les terres ancestrales des Kali’na au nom du progrès.
Le chef coutumier, Roland Sjabere, incarne la voix de la résistance. Avec détermination, il a porté leur cause devant les Nations Unies, implorant le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de mettre un terme à cette entreprise dévastatrice. Aux côtés de l’Organisation des Nations Autochtones de Guyane Française et de l’International Service for Human Rights, il plaide pour que la voix des Kali’na soit entendue au-delà des frontières de la forêt.
La CEOG, présentée comme un projet de développement, représente en réalité une menace existentielle pour les Kali’na.