— Tribune de Robert Saé —
Le monde actuel vit dans un contexte où les pays impérialistes, après des siècles de colonisation et d’interventions militaires, ont pu imposer leur hégémonie à l’échelle planétaire. Les institutions internationales et l’économie mondiale ont été structurées de telle sorte que ces dits pays et leurs gouvernements – qui sont les bras armés des grands capitalistes et de leurs multinationales – imposent partout leur loi. C’est vrai que ce monde est en pleine mutation, que des puissances émergentes secouent l’édifice et que la suprématie des impérialistes occidentaux est dans son crépuscule. Mais, pour l’essentiel, l’ensemble des pays dominés reste dans une situation d’intolérable dépendance*.
La vie économique est tributaire des politiques monétaires décidées par les maitres occidentaux de la finance. Elle est dépendante des escales de la croisière des investisseurs et des spéculateurs en quête de profit maximum. La guerre que se mènent les puissances rivales pour le contrôle des régions riches en matières premières est un obstacle permanent à la stabilité et à la sécurité du monde. Les impérialistes qui contrôlent le « marché » au plan international, ne permettent aucune forme de concurrence dans les pays dominés.