— Par Gérard Le Puill —
Bénéficiaire d’une retraite chapeau de 299.000€ par an pour avoir passé moins de six ans à la tête de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin plaide dans «Les Echos» pour de nouveaux cadeaux aux entreprises du CAC 40. Au moins sait-il à quoi sert une partie des cadeaux versés au patronat par le gouvernement de Valls et de Hollande.
Il faut avoir un toupet hors du commun pour titrer un point de vue «Compétitivité : ne relâchons pas l’effort » dans « Les Echos » ce mercredi 8 juillet quand on se nomme Philippe Varin. L’homme s’y présente comme « président du conseil d’administration d’Areva et président du cercle de l’Industrie ». Sans surprise, il plaide pour la baisse du coût du travail, salue ce qu’à fait le gouvernement dans ce domaine tout en considérant que ce n’est pas assez, car « l’ensemble des allègements, CICE inclus, ne permettent de couvrir qu’un tiers de l’écart avec les prélèvements allemands».
Il préconise donc d’aller plus loin dans ce domaine. Selon lui, «la suppression totale de la contribution sociale sur les sociétés(C3S) s’impose en premier lieu (…) Cette mesure doit aller de pair avec la suppression de la surtaxe exceptionnelle pesant sur l’impôt sur les sociétés en 2016 et avec la réduction de l’impôt sur les sociétés de 33% actuellement à 28% d’ici à 2020».