—Par Jean GABARD —
Depuis quarante ans l’Ecole a connu des bouleversements et s’est considérablement améliorée. La question de la rentabilité de l’école occupe pourtant le devant de la scène. Ses résultats semblent en effet en baisse et l´échec scolaire, loin de diminuer, s´accroît. Après les multiples réformes à l’école, il est toujours possible d’en proposer d’autres et même de procéder à « une refondation de l’Ecole », mais ne faudrait-il pas plutôt changer l’angle d’attaque ? Ne serait-il pas primordial, pour pouvoir les instruire, de s’intéresser à l’éducation de ceux qui deviennent des élèves à l’Ecole ?
Il est peu probable que l´élève, de milieu aisé ou défavorisé, soit moins intelligent que ces prédécesseurs. Devenu le centre du système scolaire, il se peut, par contre, qu’il soit de moins en moins motivé. De multiples réformes ont pourtant été adoptées pour rendre plus intéressants et plus efficaces les apprentissages. Et quels en sont les résultats ? Non seulement ceux-ci ne sont pas positifs mais la motivation des élèves parait inversement proportionnelle à l’amélioration de leur condition de travail ! Les nouvelles méthodes, seraient-elles en cause ?