Dans le hall de l'Atrium jusqu'au 27 février 2014
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
La sphère artistique de l’artiste se décline en arc en ciel dans une veine classique accentuant une dimension transformationnelle. Mais le travail d’Alberte Veronie reste perméable à une logique picturale à deux niveaux culturellement imbriqués.
Alberte Véronie, exprime d’une part le souhait de soumettre son œuvre à un régime de représentation. D’autre part en faisant abstraction du « carré » que constitue le support de l’image, support en tissus, et ses kakémonos, Alberte s’inscrit dans une longue tradition autant réaliste que figurative, tout en délimitant les paramètres constitutifs de la forme tableau. S’exprimant successivement et simultanément sur des supports différents et complémentaires, peintures sur tissus tendus par des bâtons, peintures sur tissu elle n’exclut pas les toiles pour artistes. Il y a de sa part une vraie stratégie à prévoir une mise en abîme de son œuvre, qui conduit à un véritable renversement de la perspective, dont l’effet, avec beaucoup de pertinence et d’habileté, distribue des volumes. Remarquables par leur clarté et leur précision, en combinant des choix de classement hors de la sage et prévisible répartition des discours, des genres, qui règlent la production picturale.