A Madiana à partir du 09/12/2016
Denis Villeneuve s’attaque à la science-fiction avec « Premier Contact » et signe un chef-d’œuvre sur fond de drame intime.
La veille, il s’est cassé le petit doigt sur le plateau de Blade Runner 2049, la suite du classique d’anticipation de Ridley Scott, dont il a achevé le tournage. Denis Villeneuve affiche un large sourire, malgré sa main bandée. Il n’en revient pas de l’accueil réservé à son nouveau long métrage, Premier Contact, qui met en scène une linguiste (Amy Adams) chargée par l’armée américaine de communiquer avec des extraterrestres qui viennent de débarquer sur Terre. Depuis le Festival de Toronto, début septembre, il dévaste tout sur son passage, les nominations aux Oscars vont pleuvoir. Le réalisateur de 49 ans, originaire de Trois-Rivières, au Québec, garde la tête froide. Il parle à voix basse, comme pour ne pas déranger, avec douceur et précaution. Son parcours force l’admiration. Il faut voir la manière dont il s’approprie un genre pour le réinventer ayant assimilé des références revendiquées, une démarche qui témoigne d’un amour inconditionnel pour le cinéma.